Publié dans "Loisirs culture" et mis en ligne le jeudi 31 mars 2016 à 16h27

A l'automne dernier, l'ensemble vocal et instrumental Chante-Pezenne a donné une série de 6 concerts dans la salle des Fêtes de Ste-Pezenne. La Gazette vous avait annoncé ces spectacles (retrouvez l'article en cliquant ici) et vous en avait rendu compte (retrouvez l'article en cliquant ici).

Fort du succès rencontré à Sainte-Pezenne et pour répondre aux personnes qui n'avaient pas pu applaudir ce remarquable spectacle, l'ensemble vocal et instrumental a eu l'heureuse idée de remonter sur les planches pour présenter, une nouvelle fois, son spectacle "Sixties, Rock etc.". Le spectacle sera donné :

dans la grande salle du Dôme de Noron,
le vendredi 29 avril à 20h30,
à l'occasion du salon "Niort Expo 2016".

Sur scène, vous pourrez applaudir les 45 choristes et les 7 musiciens de Chante-Pezenne. Ils vous transporteront, pendant 1h30, au coeur des années 60. Ils vous feront revivre les chansons de Johnny Halliday, Jacques Dutronc, Nino Ferrer, Charles Aznavour, ou encore des Stones, Jimi Hendrix, Elvis Presley, Aretha Franklin, Beatles…. Soit au total 21 titres chantés, mis en musique et chorégraphiés.

La Gazette vous conseille ce spectacle tout public, rythmé, coloré, plein d'entrain, original et intégralement réalisé par Chante-Pezenne (décors, costumes, lumières, mise en scène, arrangements musicaux..). 

Le prix de l'entrée est de 15 € (7 € pour les enfants de moins de 12 ans). Vous pouvez réserver à partir du demain, 1er avril, en composant le 06 82 91 90 18 ou par courriel adressé à evicp@outlook.fr.

Georges Duroy.

Credit photos : Chante-Pezenne (cliquer dessus pour agrandir)
Accédez à l'affiche du spectacle en cliquant ici
www.chantepezenne.com

Publié dans "Loisirs culture" et mis en ligne le jeudi 24 mars 2016 à 17h12

La troupe de théâtre amateur "Les Baladins de Ste-Pezenne" vient de clore la série des sept représentations qu'elle a donnée, 11 au 20 mars, à la Salle des Fêtes. Une nouvelle fois nos Baladins se sont taillés un franc succès. 

Changement de cap pour les Baladins à l'aube de leur vingtième anniversaire. La troupe pexinoise a choisi, pour la première fois de son histoire, de nous faire rire avec une pièce policière. Comme si cette gageure n'était pas suffisante, les Baladins ont décidé de mettre la barre encore plus haut en présentant sur scène pas moins de 13 comédiens, en costume et dans un décor de début du siècle dernier ! C'est ainsi qu'a pris vie, sur les planches de la Salle des Fêtes, "Drôle de salade à la cuisine".

Rappelons que l'action de la pièce se déroule dans la cuisine d'une vaste demeure appartenant à la Comtesse. La cuisine est le lieu de rendez-vous ou de passage des domestiques de la maison. C'est là, à l'heure du petit déjeuner, que l'on apprend le décès de la Comtesse, retrouvée sans vie dans son lit. La Comtesse a vraisemblablement été empoisonnée par l'un de ses domestiques.

"Quand j'ai proposé cette pièce, nous confie Chantal Toulis (fondatrice et metteur en scène attitrée de la troupe), j'ai perçu dans le regard des anciens, comme une lueur d'inquiétude, une appréhension à peine voilée. Cette pièce était-elle faite pour nous ? Allions-nous faire rire avec pareille histoire ? Allions-nous séduire notre public ? lls m'ont fait confiance, nous nous sommes fait confiance. Ensemble, nous avons mené le bateau à bon port".

La barque a été bien menée en effet. La pièce a manifestement rencontré son public. Elle a plu, beaucoup plu. Le bouche à oreille a fonctionné. Les Baladins ont réalisé le meilleur score d'audience de leur histoire. Accueillir un large public de plus de 1250 spectateurs n'est pas anodin et constitue le marqueur incontesté du succès de cette troupe chaleureuse et solidement ancrée dans notre paysage pexinois. 

Pourtant la tâche n'était pas aisée. Il a fallu recruter de nouveaux comédiens. Il a fallu diriger, animer et mettre en scène une équipe de 13 comédiens dont le plus jeune a 16 ans et, le moins jeune, 68 ans. Il a fallu imaginer et construire un décors au service de l'action et confectionner des costumes d'époque. La mayonnaise a pris. Les comédiens, toutes générations confondues, ont su faire partager leur plaisir et leur bonheur de la scène. Comme à l'accoutumée, les décors et les costumes, véritables réussites, ont fait l'objet d'un soin attentif. On reconnait bien ici la "patte" des Baladins.

Et ultime suspense. La Comtesse était-elle bien morte ? Allait-elle apparaître, comme ressuscitée, avant la fin de la pièce ? Oui, on pouvait le penser à la lecture du programme car le personnage figurait dans la distribution annoncée, interprété par Chantal Toulis. Eh bien non, pas d'apparition de la Comtesse sur scène. Il s'agissait en fait d'un "fake" réussi destiné à maintenir le spectateur en haleine jusqu'à la fin du spectacle. Chantal Toulis n'était pas la Comtesse de la pièce, elle est tout au plus, et ce n'est pas si mal, la Comtesse des Baladins !

Georges Duroy

Publié dans "Loisirs culture" et mis en ligne le jeudi 25 février 2016 à 17h01

Tous les ans en mars, depuis maintenant 20 ans, la troupe de théâtre amateur "Les Baladins de Ste-Pezenne" nous convie à un rendez-vous très attendu et qui dépasse largement les limites de notre quartier. Mars 2016 ne faillira pas à la règle.

Nos Baladins se préparent à nous présenter leur nouveau spectacle dont la première des sept représentations sera donnée le vendredi 11 mars à 20h30 à la Salle des Fêtes de Ste-Pezenne. Les représentations suivantes auront lieu les samedi 12 mars à 20h30, dimanche 13 mars à 15h00, jeudi 17 mars à 20h30, vendredi 18 mars à 20h30,  samedi 19 mars à 20h30 et, enfin, dimanche 20 mars à 15h00.

Mars 2014 : "Grand-mère est amoureuse" d'Yvon Taburet

Foin des grands auteurs. La troupe préfère, depuis toujours, rechercher des pépites parmi des auteurs régionaux, souvent peu connus, mais qui maîtrisent parfaitement la mécanique du théâtre populaire, les attentes du public et les ressorts de la comédie. Ainsi, pendant deux saisons, c'est Yvon Taburet, auteur breton, qui a reçu les préférences de l'association. Cette année, ce sont deux auteurs, également bretonnes, qui s'y collent. Ils s'agit de Colette Toutain et de Yvonne Denis

La pièce, "Drôle de salade dans la cuisine", est une comédie policière à 13 personnages dont l'action se déroule au début du siècle dernier dans la grande cuisine d'un hôtel particulier appartenant à une comtesse. La cuisine est l'endroit où se réunissent les domestiques tôt le matin. C'est l'endroit où l'on babille gaiement à l'heure du petit déjeuner. Mais ce matin-là, les discussions vont prendre un autre tour car on vient de découvrir, dans la chambre de l'étage, le corps sans vie de la comtesse. S'agit-il d'une mort naturelle ou bien d'un assassinat ?

Cette comédie, drôle et enlevée, fait la part belle aux situations cocasses (et parfois émouvantes) autour de personnages hauts en couleurs. Les domestiques vont mener leur propre enquête pour découvrir une surprenante vérité. Mais qu'on ne s'y trompe pas, ici, tout est prétexte à déclencher le rire du public. 

Mars 2015 : "Du rififi chez les grenouilles" d'Yvon Taburet

A n'en pas douter, tous les comédiens vont, une nouvelle fois, donner le meilleur d'eux-mêmes pour la plus grande joie d'un public toujours fidèle qui tous les ans se déplace en nombre.

Vous pouvez réserver votre place par téléphone au 07 85 22 84 77 ou par courriel adressé à lesbaladins79@hotmail.fr. Le prix de la place est de 9€ (7€ pour les adhérents du CAP et gratuit pour les enfants de moins de 12 ans). La Gazette vous propose de découvrir l'affiche du spectacle en cliquant ici.

Un conseil. N'hésitez pas. Courrez assister au spectacle des Baladins, vous ne le regretterez pas.

Georges Duroy

Publié dans "Loisirs culture" et mis en ligne le jeudi 11 février 2016 à 16h28

Dimanche 7 février, dernière des 7 représentations de "L'amour sur un plateau", la pièce d'Isabelle Mergault que la troupe "Les Tréteaux de Ste-Pezenne" a décidé d'offrir cette année à son public. La Gazette y était. Retour.

En ce début d'après-midi d'hiver, le temps est maussade à l'extérieur mais il fait chaud, très chaud, à l'intérieur de notre Salle des Fêtes qui a pris, pour l'occasion, les habits d'un petit théâtre. Une nouvelle fois les Tréteaux s'apprêtent à jouer à guichet fermé (les réservations sont allées bon train, elles sont closes depuis plusieurs jours). Autour des sièges parfaitement alignés et numérotés, (mais quand même un peu serrés), on se presse, on se hèle, on se reconnaît, on se retrouve, on se déplace, on s'embrasse mais on ne regagne pas sa place. Le brouhaha couvre la musique d'ambiance. Une sonnette stridente invite les spectateurs à s'asseoir. Attention, dans un instant ça va commencer.

Le fond de la salle s'éclaire, là-haut sur le balcon. Le silence se fait. Gustave apparaît sous la lumière d'un projecteur. Il entonne "La vie en rose" (chanson reprise en coeur par le public), descend l'escalier, traverse la salle et regagne la scène dont le grand rideau rouge reste fermé. Gustave, c'est le gardien, l'homme à tout faire, l'âme vive et l'incarnation de l'histoire de ce petit théâtre. Gustave côtoie les comédiens mais ne joue pas. Cependant, assure-t-il, l'an prochain il montera sur scène. Derrière ce personnage se cache Jean-Pierre Gervais, l'un des fondateurs de la troupe qui, cette année, a décidé de laisser la place à la jeune génération. Aimable clin d'oeil.

Puis le "brigadier" frappe les 3 coups, le rideau s'ouvre, les spectateurs applaudissent, les lumières des projecteurs inondent la scène. Les rites demeurent. Les comédiens peuvent donner le meilleur d'eux-mêmes. Et le meilleur, ils vont le donner pendant deux heures.

La pièce, à six personnages (trois hommes et trois femmes), est quelque peu différente de celles auxquelles les Tréteaux nous ont habitués. Ici pas de portes qui claquent, pas de quiproquos à la chaîne, pas de rebondissements successifs, pas de mari volage, pas d'épouse vengeresse. Ces "codes" propres à la comédie de boulevard sont ici juste effleurés, ce n'est plus l'essentiel, c'est un simple argument. La mise en scène privilégie les ruptures de ton entre rires aux éclats, tendresse affleurante et émotion retenue sans n'être jamais ennuyeuse.

Pour la première fois les Tréteaux ont confié la mise en scène à Patrice Massé des "Ateliers du Baluchon". A ce sujet, Jean-Paul Gachignard, Président des Tréteaux, précise à la Gazette : "C'est un choix que nous avons fait. Après 23 ans d'activité "en solo", nous avons éprouvé le besoin de bénéficier du regard extérieur, de la vision personnelle et du savoir-faire d'un professionnel pour évoluer dans nos méthodes, dans nos comportements et dans notre jeu. L'apport de Patrice Massé a été, à cet effet, déterminant."

Il est vrai que nous constatons une montée en puissance certaine des quatre comédiens déjà aguerris. Les deux nouveaux, qui brûlent les planches de Tréteaux pour la première fois, savent tenir la dragée haute à leurs glorieux et jeunes aînés. Le soin apporté aux éclairages et la qualité de l'accompagnement sonore servent, avec justesse, le déroulement de l'intrigue et le jeu des comédiens. Si une réserve peut être formulée, elle concerne l'aménagement des décors et la qualité des costumes qui auraient vraisemblablement mérité un peu plus d'attention.

Laurence Samson, Bernard Gaborit, Matrine Huguet, Jean-Pierre Gervais, David Paitraud, Nathalie Tessier et Louis-Geoffrey Huet

Le constat est là. Il est sans appel : une nouvelle fois la démarche des Tréteaux est couronnée de succès. La spectacle a plu, le bouche à oreille a fonctionné. Pour la première fois de son histoire, la troupe a accueilli, en sept représentations, près de 2000 spectateurs. Un beau succès amplement mérité et dont les Tréteaux peuvent légitiment s'enorgueillir.

Georges Duroy

Crédit photos : Jacques Bachmann

Publié dans "Loisirs culture" et mis en ligne le jeudi 21 janvier 2016 à 16h13

A la suite de l'article que nous avons publié la semaine dernière au sujet du réveillon du CAP, nous avons reçu de Janine Gachignard, Présidente du Comité d'Animation Pexinois (CAP), une demande de rectificatif que nous reproduisons ci-après. Dont acte.

Monsieur Duroy,
Je vous remercie pour l'article que vous avez publié à l'occasion du Réveillon de la Ste-Sylvestre. La Gazette rend compte, une nouvelle fois, de la vitalité de notre quartier, des associations qui l'animent et des habitants qui y résident. Je suis très sensible à votre démarche, originale et positive.
J'ai cependant relevé dans votre article une inexactitude que je vous demande de porter à la connaissance de vos lecteurs.
Contrairement à ce qu'écrit la Gazette, les membres des Baladins, des Tréteaux ou encore de Chante-Pezenne n'ont pas participé à l'animation du réveillon au titre des associations que vous citez mais en qualité de membres du conseil d'administration du Comité d'Animation Pexinois. 
Le CAP a pris seul l'initiative de la soirée dont il est l'unique organisateur.
Permettez-moi de vous présenter mes meilleurs voeux pour la nouvelle année et de souhaiter longue vie à la Gazette.
Janine Gachignard