• Alain Ferry, chanteur-imitateur

    Mis en ligne le jeudi 21 novembre 2013 à 18h06

    Avec Alain Ferry, la Gazette commence aujourd'hui une série de portraits consacrés aux Pexinois qui font l'actualité de notre quartier ou qui exercent une activité professionnelle ou de loisir originale. Si vous même (ou une de vos connaissances) êtes dans ce cas, n'hésitez pas à vous mettre en relation avec nous via notre rubrique "Contact". 

    Alain Ferry est un Pexinois de pure souche. C'est ici qu'il a toujours vécu, et il n'envisage aucunement de vivre ailleurs. Son domicile de l'impasse pexinoise résonne toujours de mille notes, car c'est là qu'il prépare ses spectacles, et c'est là qu'il se remet à la batterie, son premier amour : "Je viens d'acquérir une batterie transparente, comme celle que je possédais à mes débuts. Je l'ai cherchée, je l'ai rêvée, je l'ai trouvée".

    Alain Ferry, chanteur-imitateurCar avant d'être le chanteur-imitateur que l'on connaît, Alain Ferry est un musicien, un musicien reconnu, un as de la batterie. Tout commence au début des années soixante. Avec ses copains du moment, il fréquente la Maison des Jeunes de l'avenue de Limoges (la seule qui existe alors à Niort). Dans le coin d'une salle trône une batterie. Le jeune Alain s'assied derrière les fûts, saisit les baguettes et commence à frapper sur les peaux tendues. Une vocation était née ! Très vite, le jeune batteur crée, avec ses copains, son premier groupe aux sonorités rock pop : le "New Pops Group" (il fallait bien une consonnance anglo-saxonne !). La première prestation du "New Pops Group", Alain s'en souvient comme si c'était hier, entre nostalgie et émotion : "C'était en 1964 à Ste-Pezenne, j'avais 14 ans, nous étions invités par le maire de l'époque, le dernier maire de la commune, pour jouer dans la Salle des Fêtes de la rue du Moulin d'Ane, celle qui existe encore aujourd'hui mais qui a été rénovée depuis. Ironie du sort, 50 ans après, c'est dans cette même salle que je me produis. Celle qui fut ma première salle, sera vraisemblablement ma dernière".

    Après ce concert pexinois, tout s'est enchaîné très vite. L"année suivante, à 15 ans, le jeune batteur autodidacte est repéré par l'orchestre "Claude Marshall". C'est le début d'une serie de "baloches" à dominante musette, en pleine campagne, sous tivoli et sur parquet flottant, avec démontage en milieu de nuit, rangement du matériel dans le froid du petit matin et retour en voiture à l'aube. Cette vie nocturne, trépidante et bruyante plaît au jeune homme. Puis viendront d'autres orchestres, de plus en plus prestigieux. Après un passage dans l'orchestre de Pierre Bouchereau, Alain Ferry rejoint "la" formation de l'époque ; le grand orchestre de Jacky Michel, pexinois lui aussi. Au sein de cet orchestre de 9 musiciens et d'un chanteur, Alain reste près de 15 ans et arpente tout le Grand Ouest ; du Finistère aux Landes. C'est au sein de cette formation de musiciens chevronnés, issus pour la plupart du conservatoire, qu'Alain Ferry se perfectionne et commence la pratique du chant.

    Alain Ferry, chanteur-imitateurC'est pendant cette période qu'il découvre une autre passion qui va l'envahir progressivement au point de presque le dévorer ; l'imitation de chanteurs. Des imitations de ses idoles (Johnny et Eddy), d'abord pour ses copains musiciens, puis, petit à petit, pour le public qui en redemande. Au début des années 80, les orchestres de danse commencent à souffrir, victimes de la vague disco. C'est ce moment que choisit notre rocker pour remiser ses baguettes et se lancer dans l'imitation.

    Bien lui en a pris ! Trente ans que cela dure, trente ans de galas un peu partout dans le Grand Ouest et même jusqu'à Blois ou encore St-Raphaël. Activité quelquefois entrecoupée ou accompagnée de l'animation et de la présentation du spectacle du cabaret de St Jean d'Angely (aujourd'hui fermé) ou de la gérance de l'ancien magasin de location de cassettes vidéo situé sous les Halles de Niort et dont les plus anciens se souviennent.

    A la retraite depuis peu, Alain Ferry a limité, mais pas stoppé, ses activités. Entouré de l'équipe de l'association CHIC ( il continue de se produire une fois par mois dans la Salle des Fêtes de Ste-Pezenne pour un "dîner-spectacle hommage" dédié à un grand de la chanson française : "C'est le public qui choisit à chaque spectacle, le chanteur qui sera mis à l'honneur le mois suivant" précise-t-il à la Gazette. Puis, intarissable, il poursuit : "J'aime chouchouter le public. J'accueille moi-même les spectateurs comme on accueillerait ses invités à la maison. La décoration de la salle et les plats qui sont servis font l'objet de soins attentifs. J'accorde également une importance toute particulière à la qualité de l'éclairage et du son".

    Alain Ferry, chanteur-imitateurAprès Charles Aznavour, Joe Dassin, Eddy Mitchell et Jean Ferrat. le prochain dîner-spectacle sera consacré à un très grand : Jacques Brel. Des moments d'émotion en perspective mais, aussi et surtout, l'occasion de retrouver les plus grands succès du chanteur disparu qu'Alain Ferry fera revivre le temps d'une soirée.

    Rendez-vous le vendredi 6 décembre 2013 à 20h00 dans la Salle des Fêtes de Ste-Pezenne. Le prix de 19 € inclut le repas plus le spectacle. Le nombre des places étant volontairement limité, il convient de réserver auparavant au 05 49 35 30 27 ou au 06 87 74 69 66.

    Georges Duroy.

     
    Crédit photos : La Nouvelle République et Alain Ferry
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