• Publié dans "Cadre de vie" et mis en ligne le jeudi 7 avril 2016 à 15h46

    Le Conseil de Quartier de Ste-Pezenne s'est réuni à la Maison des Associations le mardi 29 mars sous la présidence d'Elmano Martins, conseiller municipal et co-président "élu". Retour.

    La réunion, à laquelle ont participé 14 conseillers de quartier, s'est tenue devant un auditoire clairsemé composé d'une dizaine de Pexinois. Ont également pris part à la réunion ; Dominique Six, Rose-Marie Nietto, Michel Pailley et Anne-Lydie Larribau (adjoints au maire), Romain Dupeyrou et Florent Simmonet (conseillers municipaux) et Sabrina Volet (en charge de la vie participative).

    Il a été procédé, en préambule, au remplacement de Jean-Pierre Gervais, co-président "habitant" démissionnaire. Seule candidate, Christine Armand a été élue avec 11 voix sur 14. Christine Armand, pexinoise de naissance, est très impliquée dans la vie associative. Elle préside aux destinées de l'Union Sportive Pexinois et est membre de la troupe de théâtre "Les Baladins de Ste-Pezenne". Elle fut, pendant longtemps, la secrétaire du Comité d'Animation Pexinois (CAP).

    Conseil de Quartier du 29 mars 2016

    Christine Armand et Elmano Martins, les deux co-présidents du conseil de quartier

    Pour répondre à la demande des conseillers du niortais et afin de favoriser le fonctionnement harmonieux des Conseils, la ville a décidé de mettre en place, au sein de chaque Conseil, un bureau destiné à préparer les réunions et à en fixer l'ordre du jour. Le bureau sera composé des des co-présidents et des rapporteurs des deux commissions (la commission "espace public/cadre de vie" et la commission "animation/vie de quartier"). D'ici à la prochaine réunion, chacune des deux commissions devra désigner un rapporteur en son sein.

    L'essentiel de la réunion a été consacré aux deux dossiers principaux que constituent l'aménagement de la rue de Grange et celui de la rue de la Routière.

    ♦- En ce qui concerne la rue de Grange, l'aménagement prévu vise à une plus grande sécurisation des usagers et des riverains. Le détail des mesures et leurs coûts ont été présentés aux riverains lors d'une réunion qui s'est tenue le 18 février et dont la Gazette a rendu compte (retrouvez l'article en cliquant ici).
     

    Conseil de Quartier du 29 mars 2016

    Départ de la rue de Grange depuis la route de Coulonges

    Pour l'essentiel, il est prévu, avant l'été prochain, la matérialisation au sol d'un espace piéton, la mise en place d'un sens unique de la route de Coulonges vers le rond point d'Indochine (mais avec maintien de la circulation à double sens pour les cyclistes).

    Conseil de Quartier du 29 mars 2016

    Arrivée de la rue de Grange sur le rond point d'Indochine

    ♦- Pour ce qui est de la rue de la Routière, la ville a le projet d'acquérir, dès cette année, une bande de terre agricole comprise entre la sortie du vieux bourg et le chemin blanc du crématorium afin d'y créer un cheminement piétonnier sécurisé. Pour des raisons de coût et de rapidité de mise en oeuvre, la ville privilégie de créer le chemin côté nord (à gauche en entrant dans le vieux bourg)
     

    Conseil de Quartier du 29 mars 2016

    Sortie de la zone commerciale vers le vieux bourg. Le chemin sera sur la partie gauche.

    La première tranche (sortie du bourg, accès à la zone commerciale) sera réalisée en 2017. L'année 2018 verra le prolongement du chemin jusqu'au crématorium (chemin du Cabaret).

    Conseil de Quartier du 29 mars 2016

    Arrivée du futur chemin au croisement du chemin du Cabaret (au fond le crématorium)

    Enfin, la ville a prévu de procéder à la réfection des trottoirs de la route de Coulonges entre les rues Leon Bourgeois et de l'Hometrou (du début de la route de Coulonges, jusqu'au lycée horticole). Ce projet doit être présenté dans le détail lors de la prochaine réunion du Conseil de Quartier qui se tiendra fin mai/début juin. 

    Georges Duroy

    Photos : Nouvelle République, Street View (cliquer dessus pour agrandir)

      

     


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  • Publié dans "Cadre de vie" et mis en ligne le jeudi 3 mars 2016 à 16h54

    La Salle des Fêtes de la rue du Moulin d'Ane est, avec le Centre Socio-Culturel, le point d'ancrage des activités culturelles, festives ou de loisirs de notre quartier. Véritable outil au service de la vie associative (mais aussi des particuliers), notre Salle des Fêtes concourt grandement à la vitalité de notre quartier. La Gazette vous propose de retracer, dans ses grandes lignes, l'histoire de cette vieille dame encore élégante.

    Au début du siècle dernier, dans la plupart des communes rurales de notre département, les salles paroissiales et les salles publiques (patronages laïques ou foyers ruraux) se disputaient la primauté des activités de loisirs sur fond de querelles de chapelle. Rien de cela à Ste-Pezenne où les animations demeuraient l'apanage de la paroisse. C'est à cette époque que nait la tradition théâtrale encore très vivace aujourd'hui. Les représentations étaient données dans la salle des fêtes paroissiale appelée "Lepilier", du nom de sa propriétaire, et installée dans le vaste grenier de sa grande maison sise au numéro 24 de la rue du Moulin d'Ane. 

    La construction de la salle des fêtes de la rue du Moulin d'Ane a été décidée à l'orée des années 50. La commune a profité de l'effet d'aubaine que constituait la politique de grands travaux initiée par le gouvernement issu de la Libération. Le site était précédemment occupé par l'école publique et la mairie. La construction, en 1952, d'une nouvelle mairie (aujourd'hui bibliothèque municipale place Henri-Lambert) et d'un nouveau groupe scolaire rue de l'Hometrou (actuelle Maison des Associations) laissait un ensemble immobilier vacant en plein centre bourg, en face de l'ancien bureau de poste. 

    La Salle des Fêtes, l'âme du vieux bourg

    Ancienne Salle des Fêtes

    Plutôt que de détruire pour reconstruire, il a été décidé d'aménager l'existant et de créer, attenants à l'ancienne mairie, des bains-douches municipaux. Les salles de classe ont été vidées et excavées pour constituer la salle proprement dite. Cette salle sera dotée d'un balcon et d'une cabine de projection cinématographique. La scène a été construite au bout de l'ancienne école. L'ancienne mairie a été transformée en loges. A l'étage a été aménagé un petit appartement destiné à héberger le responsable des bains-douche et de l'entretien de la salle. Le promeneur peut encore voir les vestiges de ces édifices.

    La Salle des Fêtes de Ste-Pezenne (ou plus exactement "Le Foyer Rural de Ste-Pezenne") a été inauguré par le maire Henri Lambert le dimanche 15 avril 1956 en présence du Préfet des Deux-Sèvres. Après le traditionnel vin d'honneur, la cérémonie s'est prolongée par… une représentation théâtrale ! 

    Lieu de prédilection des bals populaires, des vins d'honneur, des arbres de Noël, des représentations théâtrales et des réunions publiques, Le Foyer Rural de la rue du Moulin d'Ane a immédiatement connu un vif succès. Puis, au fil des ans, le succès d'antan s'est estompé : les bains-douches ont été désertés, les manifestations se sont faites plus rares. le Foyer Rural est devenu un bâtiment délaissé voué, à brève échéance, à la démolition.

    La Salle des Fêtes, l'âme du vieux bourg

    Nouvelle Salle des Fêtes

    Au début des années 90, la création du Comité d'Animation Pexinois et, dans la foulée, des Tréteaux de Ste-Pezenne ont changé la donne. Le besoin d'un lieu destiné à la rencontre ou à l'accueil du public s'est de nouveau fait jour. La  première représentation des Tréteaux de Ste-Pezenne en janvier 1993 marque le point de départ de la renaissance de la Salle des Fêtes.

    Très vite la salle s'est révélée exiguë, vétuste, non conforme aux nouvelles normes et dépourvue de parking. A l'instigation du Comité d'Animation Pexinois et du Conseil de Quartier, la ville a décidé de rénover intégralement la Salle des Fêtes, d'accroître la surface de la scène et d'augmenter sa capacité d'accueil en flanquant, chacun de ses deux grands côtés, de coursives en arc de cercle. Les bâtiments alentour, très vétustes, ont été abattus afin de libérer des emplacements de stationnement. Les travaux, d'un coût de l'ordre de 1 million d'euros, ont été menés de mai 2004 à mars 2005.

    La Salle des Fêtes, l'âme du vieux bourg

    Plan de la nouvelle Salle des Fêtes

    Mais cet outil remarquable, aujourd'hui très utilisé, se dégrade au fil des ans. La cause en revient, d'une part, au comportement de certains occupants qui, profitant de l'absence d'états des lieux d'entrée et de sortie, respectent trop peu cet équipement, et d'autre part, à la politique de la ville qui se consacre trop peu à l'entretien du patrimoine collectf.

    Enfin, l'augmentation considérable, en 2016, du tarif de location de la Salle des Fêtes, risque d'obérer fortement le budget des associations pexinoises qui l'utilisent régulièrement et d'entraîner, par voie de conséquence, un début de désaffection. Mais, fort heureusement, nous n'en sommes pas encore là !

    Georges Duroy

    Enquête : Micheline Thomas-Desplebin
    Photos : Ville de Niort, Jacques Meignan (cliquer dessus pour agrandir)

     


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  • Publié dans "Cadre de vie" et mis en ligne le jeudi 18 février  à 16h04

    Mardi 9 février, 20h30, Grande Salle de la Maison des Associations. Il sont plus de 40 riverains de la rue de Grange a avoir répondu à l'invitation de la ville de Niort. Pour les accueillir, Dominique Six, adjoint au maire en charge de la voirie et de la mobilité urbaine, Elmano Martins, conseiller municipal et co-président de notre conseil de quartier, Fabrice Dartayet (ville de Niort - direction des espaces publics) et Sabrina Volet (ville de Niort - service de la vie participative). Une nouvelle fois la question de la circulation et de la sécurité rue de Grange est à l'ordre du jour, mais avec une solution à la clé. Retour.

    Rue de Grange, un début de solutionRappelons que la rue de Grange part du rond-point des Combattants d'Indochine, passe sous le pont de la rocade et débouche sur la route de Coulonges. La rue de Grange est longue, étroite, encombrée, fréquentée, sans trottoir et à double sens sur la plus grande partie de son parcours. Depuis des années les riverains s'inquiètent de leur exposition à une circulation dense et à une vitesse excessive.

    Les interventions des riverains auprès de l'ancienne municipalité n'ont pas été couronnées de succès. Le conseil de quartier de l'époque n'a pas été en mesure de faire avancer le dossier. En 2014, profitant de l'arrivée d'une nouvelle municipalité, le collectif des riverains adresse une pétition au maire. Interrogé par nos soins, Olivier Bouju, membre du collectif et parallèlement membre du nouveau conseil de quartier, précise à la Gazette: "Saisie du dossier, la mairie est intervenue immédiatement et à plusieurs reprises auprès des riverains pour instruire notre demande, recenser les avis des habitants et proposer des solutions techniques".

    En novembre 2014 la ville fait procéder à des comptages qui mettent en évidence, à l'inverse du ressenti des riverains, un trafic très faible et des vitesses très basses. Pour la ville, "le sentiment d'insécurité ne provient ni de la nature du trafic, ni des vitesses pratiquées, mais plutôt des emprises très réduites et de l'absence de trottoir ; les piétons se retrouvent sur la chaussée, sans protection, et les riverains n'ont pas la visibilité suffisante pour sortir leurs véhicules de leurs propriétés".

    Rue de Grange, un début de solution

    A la lumière de ce constat, les parties prenantes se mettent au travail et font émerger trois objectifs principaux validés au fur et à mesure des réunions collégiales :
    - mise en sécurité des piétons,
    - circulation automobile à sens unique à partir de la route de Coulonges,
    - maintien de la circulation à double sens pour les cyclistes.

    Pour répondre à ces trois objectifs, la ville propose, in fine, ce mardi 9 février, la création d'un couloir à sens unique encadré par deux trottoirs, l'un, d'une largeur de 1,50 m (norme applicable), l'autre, d'une largeur résiduelle selon le reliquat de chaussée. Cette solution conduit, certes à la suppression de quelques places de stationnement dans les portions les plus étroites de la voie, mais présente l'avantage de sécuriser tant le cheminement des piétons que l'accès à la rue des véhicules sortant des propriétés riveraines.

    Rue de Grange, un début de solution

    La proposition recueille l'assentiment général des participants. Elle va être développée en deux phases. La première, qui fera figure de test, sera déployée dans le courant du deuxième semestre. Elle consistera en un simple marquage au sol et en l'installation de plots en plastique. La seconde, pérenne et plus onéreuse (de l'ordre de 365 000 €), verra la construction de véritables trottoirs. Elle sera mise en oeuvre ultérieurement au regard des enseignements tirés de la phase test et en fonction des contraintes budgétaires de la ville.

    Pour Olivier Bouju : "Notre dossier a pu évoluer favorablement parce la ville nous a accordé une oreille attentive, parce que la mobilisation des riverains a été forte et constante et aussi parce que nous avons bénéficié du soutien et de l'appui du conseil de quartier".

    Reste maintenant à la ville à se pencher sur l'autre dossier important de notre quartier et qui a également trait à la sécurité des personnes. Il s'agit de la création d'un cheminement piétonnier le long de la rue de la Routière. Nous y reviendrons.

     Georges Duroy


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  • Publié dans "Cadre de vie" et mis en ligne le jeudi 4 février  à 16h24

    Lors de la dernière réunion de notre Conseil de Quartier, le 10 novembre dernier, Jean-Pierre Gervais, co-président "habitant" en exercice, avait claqué la porte de l'institution en mettant en cause la nouvelle politique de la municipalité qui, selon ses dires, "avait transformé les Conseils de Quartier en coquille vide". Les deux représentants du Comité d'Animation Pexinois, avaient, dans le même élan et pour les mêmes raisons, annoncé leur démission. Le siège ne sera pas resté longtemps vacant ; un co-président s'en va, un autre arrive.

    Nous venons d'apprendre, et c'est une information exclusive que nous livrons aux lecteurs de la Gazette, que Christine Armand est sur le point de relever le défi. Sa nomination sera effective lors de la prochaine réunion de notre Conseil de Quartier qui se tiendra en mars à une date qui n'est pas encore fixée. Même si, aujourd'hui, rien n'est officiel, la mairie l'a néanmoins invitée à participer, dans les prochains jours, aux travaux du "Comité de consultation et d'observation de la vie participative" en qualité de représentante de notre Conseil de Quartier. .

    Une Co-Présidente pour notre Conseil de QuartierChristine Armand, née Sené, est issue d'une vieille famille pexinoise. Elle a toujours vécu à Ste-Pezenne, au coeur de notre bourg, et a fréquenté, dans son enfance, l'Ecole Jacques Prévert. 

    Elle est très impliquée dans la vie associative de notre quartier. Elle a participé, en 1992, à la création du Comité d'Animation Pexinois (CAP) dont elle fut longtemps la secrétaire. Puis elle a rejoint la troupe de théâtre "Les Baladins de Ste-Pezenne" dont elle est une des comédiennes attitrées. Parallèlement, elle préside aux destinées de l'Union Sportive Pexinoise, notre club de foot.

    Christine Armand s'est également essayée à la vie politique locale. Lors des élections cantonales de mars 2008, elle s'est présentée, en qualité de suppléante, aux côtés de Jacques Brossard, maire de Chauray et conseiller général sortant. Jacques Brossard ne fut pas réélu.

    Dans son programme d'alors, elle défendait la mise en place de la rocade nord pour assurer la sécurité et la fluidité de la circulation au nord de la ville. Elle entendait, par ailleurs, favoriser le rayonnement de la vie associative. Ça tombe bien, la question de la circulation route de Coulonges, du fait de l'absence de rocade nord, est toujours à l'ordre du jour, la baisse des subventions municipales à la vie associative ne paraît pas de nature à favoriser le rayonnement des associations de notre quartier.

    Au sein de notre Conseil de Quartier, notre nouvelle co-présidente va pouvoir oeuvrer sur ces dossiers qui, en 2008, lui tenaient particulièrement à coeur.

    Nous souhaitons pleine réussite à Christine Armand et nous espérons, à travers son action, une nouvelle vitalité de notre Conseil de Quartier.

    Georges Duroy

     


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  • Publié dans "Cadre de vie" et mis en ligne le jeudi 12 novembre 2015  à 18h24

    Mardi dernier 10 novembre, 20h00, salle des Fêtes de Ste-Pezenne : le Conseil de Quartier tient sa réunion publique en présence de cinq conseillers municipaux (dont Elmano Martins co-président "élu") et devant un auditoire clairsemé d'une vingtaine de Pexinois. D'entrée de jeu, Jean-Pierre Gervais, co-président "habitant" du Conseil de Quartier, fait une déclaration au terme de laquelle il annonce sa démission en mettant largement en cause le nouveau fonctionnement des Conseils de Quartier voulu par la municipalité. Janine Gachignard et Gaëlle Intes, conseillères de quartier au titre du CAP, emboîtent le pas et annoncent également leur départ pour les mêmes raisons.

    Il faut que la barque soit bien chargée, le ressentiment bien lourd et la désillusion bien forte pour que Jean-Pierre Gervais, homme de dialogue et de consensus, aux propos toujours mesurés, se résigne à quitter une instance au sein de laquelle il oeuvre depuis 12 ans. A l'appui de sa démarche il invoque cinq griefs principaux :

    • la baisse drastique (de l'ordre de 80 %) du budget d'investissement alloué aux quartiers,

    • la mutualisation de ce budget affecté globalement et indistinctement à l'ensemble des neuf quartiers de la ville (notre quartier ne bénéficie plus d'une enveloppe propre destinée à ses projets propres),
    • la suppression du Bureau qui permettait de piloter le Conseil de Quartier, d'animer le travail des commissions, de préparer les réunions, de synthétiser les demandes, de hiérarchiser les besoins et d’assurer la permanence de la relation avec la ville et ses services techniques,
    • l’impossibilité aujourd’hui de créer des commissions de travail spécifiques afin de coller davantage à la réalité du quartier et à ses problématiques et besoins particuliers (les commissions, au nombre de trois et identiques dans tous les quartiers, sont imposées par la ville),
    • l’absence de visibilité sur la réalisation des projets en général et, en particulier, sur ceux qui ont trait à la sécurité des personnes.

     

    Cette configuration nouvelle explique, à son avis, la désaffection des conseillers de quartiers (les 2/3 sont absents). Selon les propos de Jean-Pierre Gervais, les Conseils de Quartier sont devenus une "coquille vide" et il invite ardemment la ville à "revoir sa copie". 

    Cettte déclaration, véritable pavé dans la mare, n'a pas eu l'heur d'émouvoir outre mesure les conseillers municipaux présents, lesquels ont entamé l'ordre du jour de la réunion comme si de rien n'était.

    Les deux points principaux de l'ordre du jour concernent la circulation et la sécurité des piétons, rue de Grange, d'une part, et rue de la Routière, d'autre oart.

    Pour ce qui est de la rue de Grange, les services techniques ont planché sur plusieurs hypothèses dont aucune n'a véritablement séduit les riverains de la rue présents dans la salle. Une réunion, à laquelle seront conviés les intéressés, sera organisée prochainement par la ville.

    En ce qui concerne la rue de la Routière, les services techniques ont travaillé sur la création d'un cheminement piétonnier en site protégé reliant la sortie du bourg à la route de Coulonges. La première tranche (côté gauche en sortant du bourg) desservirait l'entrée de la zone commerciale. Le projet présenté est conforme aux attentes du Conseil de Quartier, du CAP et plus généralement des Pexinois. Mais aucune décision de faire n'a encore été prise. Il faut d'abord que le conseil municipal décide de retenir ce projet à l'occasion de la procédure d'arbitrage qui sera menée dans le cadre du prochain budget. La ville devra ensuite acquérir (le cas échéant par voie d'expropriation) le foncier destiné à recevoir l'emprise du chemin. Dans le meilleur des cas, ce n'est pas demain que les piétons pourront cheminer en sécurité le long de la rue de la Routière !

    D'une façon générale, on ne sent pas, au sein de la municipalité, une véritable volonté d'encourager la vie participative, la démocratie de proximité et la citoyenneté. Ces notions ne paraissent pas profondément ancrées dans l'ADN de notre conseil municipal. La ville fait a minima en cantonnant les Conseils de Quartier au simple rôle de consultants et de relais de l'information descendante. En l'absence de candidat ce mardi, la question du remplacement du co-président démissionnaire sera évoquée l'an prochain. Il est à craindre que les postulants ne se bousculent pas au portillon !

    Pourtant, par le passé, notre Conseil de Quartier a apporté le témoignage concret de son utilité et de son efficacité. Il a été l'instigateur, le fer de lance ou le contributeur actif de nombreuses réalisations parmi lesquelles on peut citer la rénovation de la Salle des Fêtes, la réhabilitation de l'ancien groupe scolaire Jacques-Prévert, la création du parc public du Grand-Feu et de son aire de jeux, les escaliers de la Grimpette, l'aménagement de la cour de la Maison des Associations et de la place Henri-Lambert ou encore la réfection de la passerelle de Coquelonne.

    Mais ça, c'était avant !

    Georges Duroy

     

     


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