• Publié dans "Cadre de vie" et mis en ligne le jeudi 20 novembre 2014 à 18h01

    Notre nouveau Conseil de QuartierL'installation du nouveau conseil de quartier de Ste-Pezenne aura lieu le mardi 2 décembre à 20h00 à la salle des Fêtes de Ste-Pezenne à l'occasion d'une réunion publique ouverte à tous. Cette importante réunion sera animée par par Elmano Martins, conseiller municipal et co-président désigné de notre conseil de quartier. Mais un conseil de quartier, comment ça marche et à quoi ça sert ? Explications.

    Les conseils de quartier ont été créés par la loi du 27 février 2002 visant à développer la démocratie de proximité. La mise en place de conseils de quartier est obligatoire dans les communes de plus de 80 000 habitants, elle est facultative dans les communes de 20 000 à 80 000 habitants. Bien que n'y étant pas juridiquement tenue, la précédente municipalité a fait le choix d'installer des conseils de quartier. Ce dispositif est reconduit par la nouvelle municipalité, mais avec quelques aménagements destinés à favoriser la participation citoyenne. La ville de Niort compte 9 conseils de quartier dont celui de Ste-Pezenne.

    Notre nouveau Conseil de QuartierUn conseil de quartier est dirigé et animé par deux co-présidents, l'un est un conseiller municipal désigné par la ville, l'autre est un habitant du quartier élu par les conseillers de quartier. Pour être conseiller de quartier il faut soit habiter dans le quartier soit y travailler. Les associations peuvent y être représentées. il suffit de s'inscrire soit par courrier, soit en ligne sur le site de la ville de Niort.

    Il est encore possible de s'inscrire en ligne en cliquant ici.

    Les conseillers de quartier éliront leur co-président lors de la réunion publique du mercredi 2 décembre.

    Le conseil de quartier est un lieu d'information, de débats et de réflexions sur la vie du quartier, sur les projets d"aménagement ou d'amélioration. Il constitue à ce titre un relais entre la ville et la population du quartier. Pour mener à bien sa mission, le conseil de quartier dispose d'un budget de fonctionnement et d'un budget d'investissement. A titre d'illustration, l'aménagement de la place Henri-Lambert (ex-place de la mairie) est une des dernières réalisations à laquelle le conseil de quartier a été étroitement associé.

    La ville de Niort entend redonner de l'éclat et du lustre aux conseils de quartier et à la vie participative. C'est ce qu'a déclaré Jérôme Baloge le 16 octobre dernier devant les 300 personnes réunies à l'occasion du premier rendez-vous de la vie participative niortaise : "Je compte sur vous, sur votre engagement, pour que nous agissions ensemble dans l'intérêt de nos quartiers et dans l'intérêt général de notre ville. La participation citoyenne est indispensable. Elle se construira avec vous dans les conseils de quartier".

    La Gazette rendra compte dans ses colonnes de l'actualité de notre conseil de quartier.

    Georges Duroy

    Photos : Vivre-à Niort


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  •  Publié dans "Cadre de vie" et mis en ligne le jeudi 4 septembre 2014 à 17h22

    Le Comité d'Animation Pexinois a fait sa rentrée en rencontrant le maire de Niort, Jérome Baloge, ce lundi 1er septembre. Reconnaissons-le, les relations entre le CAP et la mairie se sont quelque peu distendues depuis ce fameux jour de mai dernier où le CAP a appris que la nouvelle équipe municipale n'entendait pas accorder la subvention précédemment convenue pour l'organisation des Pexifolies à Chantemerle (souvenez-vous). Non respect de la parole donnée s'indignait le CAP, regrettable malentendu répondait la Mairie.

    Le CAP rencontre le Maire

    Depuis, de l'eau a coulé sous la passerelle de Coquelonne !

    Le rendez-vous a été pris avant les vacances d'été. Et c'est dossiers sous le bras que Janine Gachignard (Présidente du CAP), Claude Evrard (Vice-Président) et Gaelle Intès (administratrice) ont été reçus par Jérome Baloge assisté d'Anne-Lydie Holtz (adjointe chargée des quartiers) pour un échange d'un peu plus d'une heure préparé avec le plus grand soin de part et d'autre.

    Voici les points qui ont été abordés :

    La sécurité des piétons rue de la Routière.

    Le rue de la Routière, dans sa partie qui va de la sortie du bourg vers le carrefour de Grand-Croix, est dépourvue de trottoir. Or cette voie est très utilisée par les piétons qui, depuis le bourg, se rendent à pied vers les nouveaux commerces de la route de Coulonges (dont la sortie côté bourg donne sur la rue de la Routière). Le Conseil de Quartier et le CAP ont régulièrement alerté la ville sur la dangerosité des lieux en raison d'une circulation automobile soutenue et ont demandé la création d'un trottoir destiné à assurer la sécurité des personnes.

    Le CAP rencontre Jérome Baloge 

    Jérôme Baloge indique que le dossier est en cours. Cette zone a été classée au Plan Local d'Urbanisme (PLU). Dans ce cadre, une bande de terrain de 7m de large est d'ores et déjà réservée entre la sortie du bourg et la bibliothèque départementale. L"usage de cette bande n'est pas encore défini ; elle pourrait être utilisée pour, notamment, élargir la chaussée de la rue de la Routière, créer un cheminement piétonnier et un piste cyclable. La procédure d'expropriation est prévue. Seule ombre au tableau, le budget n'est pas encore voté. C'est un dossier que la Gazette suivra.

    L'entretien des salles destinées à recevoir du public.

    Le CAP rencontre Jérome BalogeSont visées ici les salles de la Maison des Associations et la salle des Fêtes. Ces salles constituent un outil appréciable pour les associations du quartier. Ces dernières sont d'autant plus soucieuses du bon état d'entretien et de conservation de ce patrimoine commun qu'elles y organisent régulièrement leurs activités. Ces salles sont également louées par des particuliers qui y organisent des manifestations festives à caractère privé. Et là, il faut bien reconnaître que les préoccupations citoyennes dont font montre les associations de notre quartier ne sont pas partagées par tous. Le CAP, comme les autres associations pexinoises, constate une détérioration rapide de ces équipements. On ne compte plus les faits d'incivilité, les dégradations de toute nature et les actes de vandalisme. Depuis des années le CAP demande l'établissement d'états des lieux d'entrée et de sortie afin de mettre les occupants devant leurs responsabilités. La ville a toujours refusé en se retranchant derrière le coût et la difficulté de mise en oeuvre de la mesure.

    Jérôme Baloge est favorable à l'instauration d'un état des lieux. Il va demander au service des bâtiments de la ville et à "Parc-Expo" (structure qui gère la location des salles municipales) de présenter des propositions en ce sens. De la même façon, devant la recrudescence des actes de vandalisme qui frappent la Maison des Associations (vitres brisées, portes défoncées, serrures forcées…), le Maire n'est pas opposé à l'installation d'un système de télésurveillance.

    Nos lampadaires qui restent éteints.

    Depuis plus d'un an, l'éclairage public est éteint une grande partie de la nuit dans le centre bourg (rue du Moulin d'Ane et rues adjacentes). La Gazette s'en est fait l'écho en septembre 2013 (souvenez-vous). Ce qui, en son temps, a été présenté par la Ville comme une expérimentation d'une durée limitée et dont les enseignements seraient tirés, s'éternise. Par ailleurs, l'absence d'éclairage public pose un problème général de sécurité des personnes.

    Le CAP rencontre Jérome Baloge

    Jérôme Baloge, dont les grand-parents résident à Ste-Pezenne, connaît bien la problématique pour s'être promené nuitamment dans les rues sombres de notre quartier. Il comprend le sentiment d'insécurité dont font état certains riverains et reconnaît que l'absence de trottoir sur une partie de la rue du Moulin d'Ane constitue un danger supplémentaire. Un bilan sera dressé devant le Conseil de notre quartier avant la fin de l'année. Il sera alors décidé de stopper la mesure, de l'aménager ou de l'étendre au reste de la ville.

    Les herbes folles qui envahissent nos trottoirs.

    Le CAP rencontre Jérome BalogeDepuis l'an dernier la ville laisse les mauvaises herbes proliférer à souhait et donne ainsi à nos quartiers un sentiment d'abandon (souvenez-vous) alors que dans le même temps le centre ville est parfaitement entretenu.

    Jérôme Baloge est conscient de la situation et comprend le mécontentement des habitants. Lui même, au cours de sa campagne, a photographié les herbes sauvages sur le trottoir devant la pharmacie de la route de Coulonges pour illustrer ce qu'il ne faut pas faire. Il est vrai que le centre ville est mieux entretenu mais cela ne résulte pas d'une volonté délibérée de sa part assure-t-il. Cependant il n'est pas possible de revenir en arrière car la loi interdit, à l'horizon 2016, le recours aux produits phytosanitaires dangereux pour l'homme et l'environnement. Il faut donc rechercher dès maintenant des solutions alternatives et la ville s'y emploie. Les propositions seront présentées devant les Conseils de Quartier.

    La circulation route de Coulonges et avenue de Nantes.

    Jérôme Baloge évoque spontanément et sans ambage la solution du "contournement nord" car il n'y a pas, selon lui, d'autre piste sérieuse et efficace pour désengorger la route de Coulonges et l'avenue de Nantes. Sa préférence va à une "deux fois une voie" plutôt qu'à une rocade compte tenu de l'état des finances publiques et du coût d'un tel investisement. La réalisation se fera en plusieurs étapes et il conviendra de choisir le tronçon prioritaire. La première phase du projet va consister à inscrire le projet dans le cadre du Plan Local d'Urbanisation (PLU). C'est un dossier de longue haleine dont la Gazette va suivre l'évolution.

    L'avenir des Pexifolies.

    Jérôme Baloge dit son intérêt pour cette manifestation qui n'a pas pu se tenir cette année pour les raisons que l'on sait. La ville est disposée à participer aux côté du Comité d'Animation Pexinois et du Centre Socio-Culturel selon des modalités qu'il convient de définir. Il invite les deux co-organisteurs à se rapprocher du service de la vie associative. 

    La Présidente du CAP s'estime satisfaite de la rencontre. "Nous avons trouvé, en la personne de Jérome Baloge, un interlocuteur attentif, ouvert, disponible et qui manifestement connait bien les dossiers de notre quartier. Nous verrons si nos impressions, a priori favorables, se confirment. Evidemment nous demeurons vigilants". A la question de savoir si elle a perçu un changement de comportement avec la nouvelle équipe en place, Janine Gachignard esquive : "La question est sans intérêt, le CAP refuse d'entrer dans des considérations politico-partisanes, ce n'est pas sa vocation". Bien répondu Madame la Présidente !

    Georges Duroy

    Crédit photos La Gazette. Cliquer dessus pour agrandir


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  • Publié dans "Cadre de vie" et mis en ligne le jeudi 28 août 2014 à 18h44

    Ceux de nos lecteurs qui ont coutume de rejoindre les "Sentiers de Ste-Pezenne" depuis la place Henri-Lambert (ex-place de la mairie annexe) l'auront remarqué ; les engins de chantier ont envahi les lieux, l'accès est interdit et les ouvriers sont à pied d'oeuvre. Après l'aménagement de la partie de la place située derrière la Maison des Associations, la ville s'attaque maintenant à la partie précédemment occupée par un parking et qui recevait auparavant le terminus de la ligne J des TAN.

    La Place Henri-Lambert se fait belle

     

    Les travaux entrepris résultent d'une large (et très longue) concertation entre la Ville et le Conseil de notre quartier au sein duquel le CAP a, une nouvelle fois, joué un rôle moteur. La volonté des parties était commune ; il s'agissait de transformer une place, alors consacrée exclusivement au stationnement automobile, en un véritable "coeur de quartier" ouvert sur les sentiers qui conduisent le promeneur vers les bords de Sèvre et propice à la détente ou à l'organisation de manifestations diverses et festives.

     

    ALa Place Henri-Lambert se fait belleu delà du constat commun, redonner à la place ses ors d'antan, la vision des aménagements à réaliser a rapidement conduit à de fortes divergences d'opinion entre les services techniques de la ville et les représentants des habitants de notre quartier. A la ville qui souhaitait "végétaliser" la plus grande partie de l'espace au détriment du stationnement, le Conseil de notre quartier opposait la nécessité de maintenir un nombre suffisant de places de stationnement afin de faciliter la fréquentation de la bibliothèque voisine et de permettre aux usagers de la Maison des Associations de trouver un stationnement de proximité.

    Les débat ont été longs mais avec une volonté partagée d'aboutir ; le CAP a travaillé et argumenté, le Conseil de Quartier a organisé nombre de réunions et la ville a accepté à plusieurs reprise de revoir sa copie. Il en résulte aujourd'hui un projet qui marie harmonieusement les besoins en stationnement et la mise en valeur des espaces.

    La Place Henri-Lambert se fait belle

    Au total 26 places de stationnement sont créées. elle se situent à l'entrée de la place côté rue Centrale à proximité immédiate de la bibliothèque et de la Maison des Associations. Le fond de la place, côté Sèvre, est "végétalisé". Le kiosque, qui date du XIX ème siècle, est conservé et sera rénové.

    La Place Henri-Lambert se fait belle

    Le belvédère qui marque le départ des sentiers de promenade sera surmonté d'une pergola. Enfin un cheminement piétonnier paysager assurera la liaison entre les différents espaces de la place (parking, départ des "Sentiers de Ste Pezenne", kiosque, pergola-belvédère, belvédère de la Maison des Associations).

    La Place Henri-Lambert se fait belle

    Les travaux ont débuté le 30 juin et doivent se poursuivre tout au long du mois de septembre.

    La Gazette se réjouit de cette réalisation à plus d'un titre. Tout d'abord la rénovation en cours offre à notre quartier le "coeur de bourg" qui lui manquait. Ensuite l'aménagement de la place illustre qu'il est possible, pour peu que chacun y mette de la bonne volonté, de concilier tout à la fois la vision et les impératifs de la ville et les attentes et besoins des habitants du quartier. Enfin, les engagements pris par la précédente municipalité ont été respectés par la nouvelle équipe en place.

    Georges Duroy


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  • Publié dans "Cadre de vie" et mis en ligne le jeudi 8 mai 2014 à 16h42

    La toponymie est l'étude de l'origine des noms de lieux. A la suite de notre article de la semaine dernière consacré aux "Sentiers de Ste-Pezenne", Jean-Jacques T., fidèle lecteur, a interrogé La Gazette sur l'origine du nom des rues et des lieux qui sont situés dans le périmêtre des "Sentiers de Ste-Pezenne". Toute l'équipe s'est mise immédiatement au travail et vous présente ci-après les résultats de ses premiers travaux. Nos investigations ne demandent qu'à être enrichies ; n'hésitez pas à faire partager aux lecteurs de La Gazette vos connaissances en la matière.

    Le Moulin d'Ane. Le Moulin d'Ane est un ancien moulin à eau comme il en existait en bord de Sèvre. Il a donné son nom à la rue qui le borde et qui conduit du vieux bourg de Ste-Pezenne à Surimeau. Il tiendrait son nom de l'absence de pont pour accéder au moulin. La rivière devait alors être franchie à gué, à dos d'ânes. Selon une autre source, la désignation viendrait du prénom de la fille des propriétaires du moulin, Anne de Beaujeu.

    Le Pied d'Ouailles. Le Pied d'Ouaille est le terrain à vocation agricole délimité par la rue de Coquelonne, la rue du Moulin d'Ane et la Sèvre. En patois local, le terme ouaille désigne la brebis. Par extension le nom a été donné à une terre si humide que seuls les animaux de faible poids, moutons et brebis, peuvent y paitre sans s'y enfoncer.

    Le Vigneau. Le Vigneau est constitué des anciennes terres agricoles qui ont fait place au lotissement de la rue Maurice Béguin entre la rue du Moulin d'Ane et le chemin de Coquelonne situé en bord de Sèvre. Ce vaste espace, bien ensoleillé, était autrefois consacré à la culture de la vigne. Cette culture a disparu avec l'épidémie du phylloxéra qui a sévi dans notre région à la fin du XIXème siècle.

    Chantemerle. Il est fait ici référence au chant du merle noir à bec jaune qui depuis le haut de nos arbres siffle, flûte, appelle ou encore babille.

    Les Amourettes. Le nom a été donné à la fontaine et au chemin du même nom qui longe la Sèvre. La légende raconte qu'une jeune fille du bourg, fiancée au fils du seigneur de Surimeau, est venue vivre seule près de la fontaine après la rupture de ses fiançailles. Plus prosaïquement, le nom évoquerait en fait le lieu de rencontre entre les jeunes pexinoises et les militaires en garnison à la caserne Du Guesclin.

    Pain Béni. C'est sur ce chemin qui relie la rue Angélina Faity au chemin de la Mariée qu'on mangeait autrefois le gâteau de la mariée le jour des épousaillages. Le cortège empruntait alors le chemin de la Mariée afin de favoriser la fécondité du jeune couple.  

    La Chaintre Brûlée. La chaintre est l'espace sur lequel tourne la charrue à l'extrémité des sillons de labour. Cette surface qui sert à la manoeuvre du cheval n'est pas cultivée et est régulièrement brûlée pour assurer son entretien. La rue de la Chaintre Brûlée relie la route de Coulonges à la rue Angélina Faity.

    Le Bijou. Ce secteur recouvre aujourd'hui les rues du Bijou et de la Grimpette situées entre les bords de Sèvre et la rue du Moulin d'Ane. On s'accorde à dire que la pente était si raide qu'un double attelage, ou "bi-joug", était nécessaire pour la monter.

    L'Hometrou. La rue de l'Hometrou permet d'accéder au centre bourg à partir des feux de la pharmacie de la route de Coulonges. Sur l'origine de ce nom, diverses hypothèses sont avancées. Pour certains un ermite se serait installé dans une grotte en bord de Sèvre là où est aujourd'hui le lycée horticole, d'ou le nom de "l'homme trou". D'autres évoquent l'existence d'un certain M. de l'Hommetrou demeurant dans un logis du centre bourg et dont l'histoire est rapportée par Agrippa d'Aubigné dans ses mémoires. En 1589, lors de la prise de Niort par les protestants, M. de l'Hommetrou, paralytique et alité, entend le bruit des tambours et des pétards qui résonnent dans la vallée. Il oublie alors son état, saute du lit et s'en va combattre avec ses semblables. Son nom restera gravé dans la légende pexinoise.

    La Gazette vous propose de poursuivre ses investigations pour les autres lieux de notre quartier. N'hésitez pas à nous apporter votre aide et vos connaissances via notre rubrique contact ou par courriel adressé à la.gazette.de.ste.pezenne@gmail.com 

    Georges Duroy


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  • Publié dans "Cadre de vie" et mis en ligne le jeudi 1er mai 2014 à 20h23

    Les "Sentiers de Ste-Pezenne" font, en toute saison, le bonheur des promeneurs, petits et grands. Mais au delà de leur intérêt premier, les "Sentiers de Ste-Pezenne" constituent le parfait exemple d'une initiative citoyenne relayée et mise en oeuvre par les pouvoirs publics. Petit retour en arrière. 

    L'année 1992 voit la naissance du Comité d'Animation Pexinois (CAP). Au sein de cette association nouvellement créée plusieurs Pexinois témoignent de la volonté de faire revivre et de valoriser les voies communales et les chemins ruraux de l'ancien village. Il s'agit, par un aménagement adapté, d'accroître la fréquentation de lieux trop peu connus et de permettre au promeneur de profiter pleinement du charme et du pittoresque d'un bourg paisible perché aux portes de Niort et dont le patrimoine culturel et naturel est particulièrement riche.

    Les Sentiers de Ste-PezenneCe petit groupe de Pexinois, piloté par Maryse Gaborit, Présidente du CAP, et animé par Robert Goutefangea et Franck Giraud, tous deux Pexinois de pure souche, va plancher, réfléchir, mesurer, imaginer, dessiner, consulter. A l'issue de ses travaux le CAP propose 3 sentiers en boucle, partant tous du même point, de longueurs différentes, arborant chacun un thème particulier. Le premier circuit se propose de faire découvrir le patrimoine bâti et le paysage boisé et ouvert du val de Sèvre. Les second et troisième circuits sont davantage consacrés aux paysages, à la flore et à la faune.

     

    Les Sentiers de Ste-PezenneLe projet est présenté à la ville qui accepte de le mettre en oeuvre et de financer les propositions présentées. Toutefois il faudra beaucoup de patience et de ténacité de la part du CAP avant de voir le projet se concrétiser. Ce n'est qu'en 2005, avec la mise en place de la signalétique, que les sentiers, enfin terminés, sont inaugurés. Cette collaboration entre le CAP et la ville est rappelée sur le panneau qui matérialise le départ des 3 circuits et présente les itinéraires, place Henri Lambert. Par ailleurs le logo du CAP figure sur les 20 bornes directionnelles et les 11 panneaux d'interprétation qui jalonnent les parcours.

    Le circuit 1 "Histoire et Patrimoine", d'une durée d'environ 25 minutes, descend en lacets depuis la place Henri Lambert pour rejoindre la Fontaine des Amourettes et le Lavoir de la Fontaine des Morts, puis remonte vers l'Eglise, édifiée au XII siècle, pour rejoindre, via le bourg, le point de départ.

     

    Les Sentiers de Ste-Pezenne

     

    Le Circuit 2 "Quand la nature rejoint la culture", d'une durée d'environ 1 heure, reprend pour partie le circuit 1 et le prolonge à partir du Lavoir en direction de la Passerelle et du Chemin de Coquelone, royaume de la faune et de la flore aquatiques, pour remonter ensuite le coteau à travers champs et rejoindre, via le bourg, le point de départ.

     

    Les Sentiers de Ste-Pezenne

     

    Le Circuit 3 "Envolée à travers champs", d'une durée d'environ 2 heures, reprend une partie des deux premiers circuits et conduit le promeneur, au delà de Coquelone, en bord de Sèvre vers le chemin des pêcheurs, le bois des Touches, les biefs et moulins et le Château de Chantemerle. Le retour vers le départ s'effectue par le chemin de la Mariée.

     

    Les Sentiers de Ste-Pezenne

    La Gazette ne saurait trop conseiller aux Pexinois de fraîche date (et à tous ceux qui n'ont pas encore découvert toutes les richesses de notre quartier) de profiter des beaux jours qui s'annoncent pour découvrir en famille ces charmants circuits imaginés et conçus par des Pexinois amoureux de leur environnement.

    Georges Duroy. 

    Crédit photos : La Gazette et Vivre-à-Niort (cliquer dessus pour agrandir)


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