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Ces herbes folles dont la ville raffole
Mis en ligne le vendredi 4 octobre 2013 à 20h38
On sait tout l'intérêt que porte la ville de Niort à l'écologie, au développement durable, à la préservation de l'environnement, de la faune et de la flore. On ne peut que s'en féliciter, mais point trop n'en faut.
Le ville vient d'en rajouter une couche en consacrant l'intégralité de la quatrième de couverture de sa revue Vivre-à-Niort de ce mois à "ces plantes sauvages qui poussent et fleurissent autour des arbres, sur les trottoirs ou au pied des murs". A l'appui de son discours la ville publie (cf ci-dessous) une photo du plus bel effet, prise au ras du sol, montrant en gros plan un joli bouton d'or poussant à travers les pavés du quai de la Regratterie.
Mais en dehors de l'hypercentre la réalité est toute différente. Ce ne sont pas de jolies fleurs des champs qui poussent et fleurissent sur nos trottoirs et au pied de nos murs, mais bien des herbes folles. Cette invasion grandissante d'une végétation incontrôlée donne une image particulièrement déplorable de notre quartier. Cette impression de laisser-aller, voire d'abandon, est vivement ressentie tant par les Pexinois que par les personnes de passage.
Cette politique discriminatoire entre l'hypercentre, d'une part, et les quartiers, d'autre part, non seulement la ville l'a voulue, mais elle la revendique haut et fort : "Les espaces situés dans des endroits stratégiques, à fort impact visuel, font l'objet de soins particuliers. Le fleurissement y est abondant, renouvelé plusieurs fois par an et l'arrosage est de rigueur... L'entretien est un peu moins draconien sur les espaces qui ont une fonction d'accompagnement de l'habitat ou de la voirie" (origine site "Vivre à Niort").
Manifestement, l'avenue de Nantes, la route de Coulonges (et plus généralement les rues et trottoirs de notre quartier) ne sont pas des "endroits stratégiques à fort impact visuel" !
Georges Duroy
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Commentaires
2C MainguetSamedi 5 Octobre 2013 à 12:05Georges Duroy serait-il partisan du retour à l'utilisation de la simazine qui était un désherbant très efficace, mais qu'on retrouvait ensuite dans les eaux de la Sèvre? La municipalité doit-elle, selon lui, faire passer la netteté des trottoirs avant la santé decitoyens?
3Mirabelle 79Samedi 5 Octobre 2013 à 12:34Entre mettre un desherbant très polluant et ne rien faire il y a de la marge. De l'eau chaude salée ou un simple arrachage feraient l'affaire. Mais la ville n'est pas dans cette démarche. Merci à La Gazette d'avoir ouvert le débat
4tarifaMardi 8 Octobre 2013 à 09:13Le problème est que la ville compte sur nous pour faire la travail des cantoniers qui n'existent plus d'ailleurs, cantoniers mais quel est donc ce mot bizarre...
Les impôts augmentent mais les employés de la ville diminuent et c'est nous qui faisons leur travail, on plante des arbres qui deviennent très haut bien plus haut que les reverbères... mais personne ne passe ramasser les feuilles qui bouchent les grilles d'écoulement d'eau, personne non plus pour balayer les caniveaux et des poubelles vertes de plus en plus petites, alors on désherbe, on ramasse les feuilles et on va faire des tours avec la voiture à la dechetterie çà aussi çà fait de la pollution, alors moi je m'en fiche et je mets du desherbant.
5JJJeudi 10 Octobre 2013 à 23:07Pas de polémique inutile. En juillet, par mail j'ai allerté la mairie sur l'état de nos voiries de plus en enherbées. A l'entrée de Niort, route de coulonges, le panneau "Niort Ville Fleurie" n'a plus de sens. J'ai honte pour les touristes qui viennent chez nous. J'ai oublié de vous dire que mon mail est resté sans réponse. L'an prochain ce sera pire, les herbes ( autrefois elles étaient qualifiées de mauvaises...) se sont installées de façon durable, elles ont grainé, même sèches elles sont toujours visibles. A suivre...
6milocheLundi 14 Octobre 2013 à 18:07Il ne s'agit pas là de discrimination, mais bien au contraire réjouissez-vous d'avoir dans vos rue le retour des annuelles et des vivaces anciennes et rustiques que l'on a perdu de vue par l'utilisation massive des pesticides pour rendre la « rue propre » comme vous dites... D’un point de vue scientifique, plutôt stérile et infertile, sans vie... Au lieu de vous plaindre de la réapparition des annuelles dans vos rues, soyez-en fière, elle est le signe d’une rue saine !
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trés bon article , des fois je m'imagine dans un film de Mocky je comprends pas cela donne une image de désinvolture mobilisons les gens a emplyer de l'eau chaude avec un peu de sel