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Les enfants du CLAS au CAC
Publié dans "Social" et mis en ligne le jeudi 19 janvier à 17h28
Que se cachent derrière ces deux acronymes au consonances curieuses ? La réponse est aisée pour le CAC, il s'agit, on le sait, du Centre d'Action Culturelle, dénomination ancienne mais toujours usitée de la Scène Nationale du Moulin du Roc.
Le CLAS est moins connu. C'est le "Contrat Local d'Accompagnement Solaire". Il s'agit d'un dispositif qui vise à mettre en oeuvre des actions d'aide aux devoirs, d'apports méthodologiques, d'activités culturelles autour d'une pédagogie de détour visant à redonner confiance. Les familles trouvent ainsi un accueil, des conseils et un accompagnement dans les différentes étapes de la scolarité de leurs enfants.
Dans notre quartier, le dispositif est mis en oeuvre depuis 1993 par le Centre Socio-Culturel avec la participation de bénévoles et le soutien de la Caisse d'Allocations Familiales. Depuis 2003, l’accompagnement scolaire a pris une nouvelle dimension. Les activités sont menées sous forme de projet trimestriel et définies en collaboration avec les bénévoles et en concertation avec les directeurs des écoles Prévert et Aragon.
A partir du constat selon lequel les plus jeunes enfants étaient confrontés à des difficultés de lecture et d'apprentissage, le CSC a eu l'idée de créer un atelier "théâtre" destiné à mettre les enfants en confiance dans le domaine de la lecture et de l'expression orale.
C'est dans ce cadre que sept enfants, six parents et deux accompagnateurs du CSC ont assisté le 2 février au spectacle "Miravella" de la troupe de Catherine Dreyfus au Moulin du Roc. Il s’agissait pour les parents et enfants de découvrir une autre forme d’expression.
Ce spectacle, destiné à un jeune public, fait la part belle à la danse et à l'expression corporelle. Porté par un trio de danseurs, "Miravella" s’attache à retranscrire un univers merveilleux tiré des fonds marins où l'humanité n'était pas encore présente. Les corps vibrent, ondulent et se déplacent avec grâce loin de toute danse codifiée. De grandes bulles sont au centre de ce ballet dans lesquelles les interprètes évoluent, avant d’en sortir et de s’en libérer, en laissant exploser les couleurs et la musique et en célébrant le premier jour, le premier soir, la première nuit.
A la sortie du spectacle, les commentaires ont fusé : "C’était bien", "Je suis content d’être venu", "J’ai bien rigolé", "C'était difficile à comprendre quand même", "La prochaine fois, on pourra voir un spectacle ou ils parlent ? "
A la prochaine fois donc !
Georges Duroy
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