• Publié dans "Social" et mis en ligne le jeudi 29 mai 2014 à 18h18

    La Fête des Voisins a été créée à Paris en 1999 pour permettre à des voisins de se rencontrer dans un cadre convivial et de favoriser le sentiment d'appartenance à son quartier.

    Ste-Pezenne n'échappe pas à la règle. Tous les ans, le soir venu, dans les rues et placettes de notre quartier, les tables se dressent et les voisins se rassemblent autour d'un verre et d'un pique-nique convivial. La ville s'associe à la manifestation en offrant T-shirts, gobelets, prospectus et gâteaux apéritifParmi tous les rassemblements, La Gazette en a retenu deux ; l'un parce qu'il constitue une première, l'autre parce qu'il est l'un des plus anciens et des plus populaires.

    Le bas de l'avenue de Nantes.

    Pour la première fois, les habitants du triangle formé par l'avenue de Nantes, la route de Coulonges et la Rue Léon Bourgeois se sont réunis à l'initiative de Pierrette (NR du 24/05/2014).

     

    La Fête des Voisins

     

    Cette première fête a réuni un vingtaine de participants. Pratiquement toutes les personnes qui ont été sollicitées ont répondu à l'appel. Il faut dire que l'instigatrice de la soirée, Pierrette, bientôt 87 ans, n'a pas ménagé sa peine. Aidée par Valérie, sa fille, elle s'est rendue à la mairie pour retirer le matériel mis à disposition, elle a tiré les sonnettes du voisinage, a installée la table sur la pelouse qui longe la rue Léon Bourgeois et a posé la nappe en papier. Elle a disposé les gobelets et débouché le rosé bien frais. Tout était prêt pour que la fête commence et fête il y eut. Le soleil, quelque peu absent du ciel, était bien présent dans les coeurs. Nul doute qu'on se retrouvera au même endroit l'an prochain.

    La place de la Chaintre Brûlée.

    Il s'agit ici d'une véritable institution, bien rodée et qui attire au delà des rues adjacentes. Lorsque le temps s'y prête, c'est pratiquement une centaine de personnes qui a coutume de se retrouver.  "Cette année, en raison des conditions atmosphériques défavorables, nous n'avons accueilli qu'une soixantaine de participants" nous indique Sylviane, l'organisatrice patentée de la soirée et dont l'époux, Dany, n'a pas son pareil pour doser le fameux rosé-pamplemousse offert par le CAP et dont il demeure le spécialiste attitré.

     

    La Fête des Voisins

     

    Après l'apéritif, les paniers ont été ouverts, les couverts mis et les bouteilles débouchées. Les conversations, entrecoupées de rires, sont allées bon train jusqu'à 22h30. Puis le froid et la nuit ont eu raison des plus vaillants. "La Fête des Voisins constitue un moment particulier. Elle offre l'occasion de rassembler parents et enfants, de retrouver d'anciens voisins et d'accueillir les nouveaux arrivants dans une atmosphère, chaleureuse, détendue et conviviale" conclut Sylviane, un peu fatiguée mais enchantée.

    Georges Duroy

     

    Crédit photos : La Nouvelle République et le CAP. Cliquer dessus pour agrandir


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  • Publié dans "Autre" et mis en ligne le jeudi 29 mai 2014 à 18h17

    Ce dimanche 25 mai, 3316 Pexinois ont été conviés aux urnes. Parmi eux, 1487 s'y sont rendus, ce qui représente un taux de participation de 44,8 %. Ce taux est supérieur au taux national (43,9%), au taux départemental (42,9%) et au taux niortais (40,8%). Même s'ils n'ont pas montré, eux non plus, un grand intérêt pour la question européenne, les Pexinois demeurent néanmoins de bons élèves. 

    Les résultats globaux des 4 bureaux de vote de notre quartier figurent ci-après avec rappel des résultats de la ville de Niort (tous bureaux confondus). Seules sont indiquées les listes ayant obtenu au moins 10 % des suffrages. 

     

          Sainte-Pezenne Niort  
          Nombre  % Nombre %  
        Inscrits 3316   39212    
        Votants 1487 44,8% 16016 40,8%  
        Exprimés 1438 43,4% 15534 39,6%  
        Thomas (PS) 323 22,5% 3447 22,2%  
        Cadec (UMP) 231 16,1% 2819 18,1%  
        Jadot (EEV) 188 13,1% 1999 12,9%  
        Arthuis(UDI/MODEM) 188 13,1% 1924 12,4%  
        Lebreton (FN) 155 10,8% 1880 12,1%  

    Quels enseignements peut-on tirer du vote Péxinois ?

    Tout d'abord, les résultats ne sont pas fondamentalement différents de ceux des précédentes élections européennes de 1999, mis à part la nette et réelle progression du Front National. Ce dernier passe, pour la première fois, au dessus de la barre des 10% mais reste néanmoins bien en deçà de son score national (25%). Pour le reste, les lignes demeurent globalement inchangée, le PS grignote même 1 petit point.

    Ensuite, le "tsunami niortais" semble avoir fait long feu. Alors que, lors des dernières élections municipales, le candidat Jérome Baloge avait rassemblé sur son nom plus de 58% des voix, les listes UMP et UDI/Modem n'atteignent pas, à elles deux, 30 % des suffrages. En revanche la liste présentée par le PS gagne 4 points par rapport au score réalisé par le maire sortant Geneviève Gaillard.

    Enfin, une première analyse des résultats tend à accréditer et à conforter l'idée selon laquelle le vote du 23 mars était davantage un vote défouloir qu'un vote d'adhésion. Indépendamment des considérations nationales, l'électorat niortais, et plus particulièrement pexinois, n'a pas, dans sa majorité, modifié son comportement et demeure attaché à ses convictions. C'est un élément majeur que la nouvelle équipe municipale ne peut, dans la conduite de son action, ignorer.

    Georges Duroy 


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  • L'Agenda Pexinois est publié en début de mois (ou en fin de mois pour le mois suivant) et est mis régulièrement à jour en fonction de l'actualité. N'hésitez pas à consulter régulièrement l'agenda du mois via la rubrique "Agenda" et pensez à nous communiquer les dates et natures de vos manifestations

    Mardi 3 juin: Randonnée pédestre. Organisée par le Comité d'Animation Pexinois (CAP). Cette randonnée est ouverte à tous. Rendez-vous à 8h45 place de l'ancienne mairie annexe pour un départ en covoiturage à 9h00 en direction de Benet. Balade de 11km à partir du Port d'Aziré au coeur du Marais Mouillé. Retour à Ste-Pezenne en fin de matinée. Renseignements auprès d'André Beaudoin au 06 20 27 82 26.

    Mardi 17 juin : Randonnée pédestre à la journée Pour son dernier rendez-vous de la saison, le Comité d'Animation Pexinois (CAP) vous propose une randonnée à la journée avec pique-nique. Rendez-vous à 8h15 place de l'ancienne mairie annexe pour un départ en covoiturage à 8h30 en direction du barrage-réservoir de la Touche-Poupard. Le matin balade de 11km sur le côté Est du barrage, puis pique-nique sur la zone aménagée près du pont de Clavé. L'après midi ue petit circuit de 5km sera proposé aux plus hardis autour de la partie nord du plan d'eau du Soleil Levant. Renseignements auprès de Claude Evrard au 05 49 79 58 37.

    Vendredi 27 juin : Fête de l'Ecole Louis Aragon. A partir de 18h00

    Samedi 28 juin : Fête de l'Ecole Jacques Prévert. A partir de 15h00

     


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  •  Publié dans "Portrait" et mis en ligne le jeudi 22 mai 2014 à 17h26

    Après deux premiers articles consacrés à Alain Ferry et à Jacques Bachmann, la Gazette poursuit sa galerie de portraits consacrée aux Pexinois qui font l'actualité ou qui exercent une activité professionnelle ou de loisir particulière. Si vous-même (ou une de vos connaissances) êtes dans ce cas, n'hésitez pas à vous mettre en relation avec nous via notre rubrique "Contact". 

    Micheline Thomas-Desplebin : auteure et militante associativeMicheline Thomas-Desplebin, Pexinoise depuis 25 ans, n'est pas née dans notre quartier mais peu s'en est fallu. Ses parents s'installent au coeur de notre bourg en 1929. Ils y vivent jusqu'en 1943 avant de s'installer au "Petit Breuil-Deyrançon" (commune proche de Mauzé sur le Mignon). C'est au "Petit Breuil" que nait Micheline, quelques années plus tard. De leurs années pexinoises, Camille et Simone, les parents de Micheline, conservent un souvenir ému, emprunt de nostalgie et de tendresse. C'est à Ste-Pezenne, affirment-ils, qu'ils ont vécu les meilleures années de leur vie. C'est à Ste-Pezenne que naissent leurs premiers huit enfants.

    Viennent ensuite huit autres enfants, dont Micheline, soit au total une famille de seize enfants. Toute son enfance passée au sein d'une famille, exceptionnellement nombreuse, excessivement modeste et lourdement frappée par la maladie, a sans aucun doute forgé la personnalité de Micheline et explique en partie sa volonté de réussite professionnelle, son engagement social et la nature de son travail universitaire.

    C'est un parcours professionnel sans faute qui s'ouvre à Micheline. Diplomée de l'école d'infirmières en 1964, elle gravit progressivement tous les échelons de la filière pour terminer sa carrière, après un passage à Paris, en qualité de responsable de la formation des cadres de santé au CHU de Poitiers.

    Lorsque l'heure de la retraite sonne, Micheline n'entend pas demeurer inactive, elle s'engage. Elle devient la Présidente infatigable et très active du Comité des Deux-Sèvres de la Ligue contre le Cancer. Elle poursuit le cursus universitaire qu'elle a commencé quelques années auparavant dans le domaine des sciences de l'éducation. "J’ai toujours été très intéressée par la question de l’éducation, fondamentale pour permettre d’accéder à la liberté mais aussi à la santé, indispensable pour un mieux vivre et cela d’autant plus, que mon enfance a été marquée par une longue hospitalisation" confie-t-elle à La Gazette.

    Son cycle universitaire s'achève en 2006 par une thèse de doctorat consacrée à l'éducation en famille très nombreuse. Mais ses travaux de recherche, qui dit-elle "me permettent de concilier mes deux passions que sont la lecture et l'écriture", ne s'arrêtent pas pour autant. ils donnent lieu à la publication de trois ouvrages consacrés à ses thèmes de prédilection.

    Micheline Thomas-Desplebin : auteure et militante associativeElle publie tout d'abord en 2009 :

    • "L'éducation en famille très nombreuse - une école de la réussite"

    Dans cet ouvrage, l'auteure développe l'idée selon laquelle l'éducation en famille très nombreuse contribue positivement à la réussite sociale de ses membres. Au sein d'une famille très nombreuse, chaque enfant est inévitablement amené dès sa jeunesse, à prendre des responsabilités, à s'affirmer dans les relations interpersonnelles, à apprendre les gestes et techniques de la vie, en un mot, à s'autodiriger.

    Micheline Thomas-Desplebin : auteure et militante associativeVient ensuite en 2011 :

    • "Les Thomas, une famille nombreuse en milieu rural dans le XXème siècle"

    Le livre raconte l'histoire de la famille de Micheline à travers les témoignages croisés de ses frères et soeurs. L'ouvrage retrace ainsi "la vie du groupe familial, balaie l'ensemble du XXème siècle et reflète un mode de vie de type rural". Le lecteur y trouvera des pans entiers consacrés à la vie pexinoise dans les années d'avant guerre.

    Micheline Thomas-Desplebin : auteure et militante associativeEnfin, Micheline a publié en mars dernier :

    • "Ruralité et soi féminin - Dialogues intimes au féminin"

    Dans ce dernier ouvrage, Micheline transpose le dialogue et révèle la trajectoire de trois femmes, deux sont issues de familles très nombreuses originaires de petites hameaux du sud Deux-Sèvres et l'autre, pexinoise depuis toujours et fille unique.

    La Gazette ne saurait trop vous conseiller la lecture de ces livres fort intéressants qui sont en vente en librairie ou chez l'éditeur à l'adresse http://www.editions-harmattan.fr

    Le reste de son temps, Micheline le consacre à ses enfants et petits enfants, à sa maison de Ste- Pezenne et à son mari, Serge, lui même très impliqué dans la vie locale en qualité de membre du Stade Niortais, directeur de match au sein de la Fédération Française de Rugby, vice-président de la caisse de Crédit Mutuel de Ste-Pezenne et conciliateur de justice bénévole.

    "Avec toutes ces activités au sein de notre couple, heureusement que nous avons les randonnées organisées par le CAP pour nous retrouver" nous indique Serge Desplebin, le sourire en coin et l'oeil espiègle.

    Georges Duroy 

    Cliquer sur les images pour les agrandir


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  •  Publié dans "Loisirs culture" et mis en ligne le jeudi 15 mai 2014 à 18h08

    La nouvelle est tombée brutalement ce mardi 6 mai et a fait l'effet d'une bombe. La décision de marche arrière de la ville de Niort, prise unilatéralement par le nouveau conseil municipal et sans concertation avec les associations du quartier, en a étonné plus d'un. Cette décision sonne le glas de la grande manifestation festive et populaire prévue le 22 juin prochain sur le site du Château de Chantemerle. Comment en est-on arrivé là ? Retour en arrière.

    Souvenez-vous. En 2011 le Comité d'Animation Pexinois et le Centre Socio-Culturel de Ste-Pezenne décident, pour la première fois, de mettre en commun tous leurs moyens pour organiser une grande fête populaire et gratuite dans le cadre enchanteur du Chateau de Chantemerle. Le dossier est présenté devant notre Conseil de Quartier qui, au regard de l'intérêt du projet, décide de puiser sur les crédits qui lui sont affectés, et dont il a la libre disposition, afin de permettre la gratuité de l'entrée sur le site et de favoriser, par voie de conséquence, la participation d'un large public. Le conseil municipal, séduit par l'idée, décide de contribuer au succès de la manifestation en mettant à la disposition des organisateurs, la logistique et les moyens techniques de la ville.

    La première édition des Pexifolies se tient le dimanche 24 juin 2012. Plus de 1000 entrées sont décomptées et 250 personnes participent au déjeuner champêtre. Consacrées aux années 30, ces premières Pexifolies se révèlent être un véritable succès populaire.

    Forts de ce succès, les deux co-organisteurs décident de renouveler l'expérience deux ans plus tard. C'est le thème des années 60 qui est retenu, la date du dimanche 22 juin 2014 est pressentie. Avant de s'engager plus avant, les co-organisateurs demandent au Conseil de Quartier sa participation financière. Lors de sa réunion du 5 juin 2013, notre Conseil de Quartier, au sein duquel siègent une élue et l'adjoint au maire en charge de la vie participative, accorde à l'unanimité la subvention demandée. Cette subvention provient de la ligne budgétaire dont le Conseil de Quartier a la libre disposition. Les sommes accordées doivent être débloquées par la ville au fur et à mesure des besoins exprimés. Les deux adjoints au maire présents ce jour-là assurent les co-organisateurs du soutien logistique et technique de la ville.

    C'est parti ! Le CSC et le CAP se mettent au travail, le restaurant d'insertion "Le Square" doit assurer le déjeuner champêtre (payant), les danses sont choisies, les répétitions commencent, les couturières réalisent les costumes, le défilé des voitures anciennes s'organise, en un mot, la fête prend forme. Mais le 6 mai, c'est à dire à un mois et demi de la fête, tout s'arrête.

    Janine Gachignard présidente du CAP a accordé à la Gazette un long entretien que nous reproduisons ci-après: "Le 6 mai, nous (NDLR : Le CAP et le CSC) avons été reçus, à sa demande, par Anne-Lydie Holtz adjointe au maire en charge de la vie participative. Elle nous a informés que la ville avait décidé de ne pas honorer la subvention précédemment accordée. La ville considère qu'il ne relève pas des prérogatives des Conseils de Quartier d'accorder des subventions dans le domaine de l'animation. Aucun dialogue n'a été possible. Nous n'avons pas senti une quelconque envie de concertation. Nous sommes extrêmement déçus. Que la nouvelle équipe municipale ait, pour l'avenir, une autre vision des Conseils de Quartier, nous l'admettons, c'est le jeu de la démocratie et la conséquence logique du changement de majorité municipale, mais nous n'acceptons pas d'être les victimes de ce revirement aussi brutal qu'inattendu qui, à quelques jours de la fête, nous met gravement en difficulté. J'ajoute qu'à aucun moment notre interlocutrice n'a fait état de considérations financières ou économiques pour justifier la position de la ville. Il s'agit bel et bien d'une décision purement politique. Il est déjà loin le temps où Jérome Baloge, alors candidat, déclarait dans son message du 11 mars aux acteurs de la vie associative : -Nous encouragerons la vie associative en garantissant les moyens financiers, techniques et humains préalablement définis-."  

    Jean-Claude Sylvestre, Président du Centre Socio-Culturel (dont plus de la moitié des ressources provient, faut-il le rappeler, de dotations municipales) est, quant à lui, plus mesuré dans ses propos : "Je suis surpris, désagréablement surpris" se borne-t-il à déclarer à La Gazette au sujet de la volte-face de la ville.

    Désirant également entendre la voix de la ville, nous avons cherché à joindre Anne-Lydie Holtz. Cette dernière nous a fait part de son accord pour évoquer le sujet avec La Gazette. Les vraisemblables contraintes de son calendrier n’ont pas permis la tenue de l’entretien avant la publication de l’article. Nos colonnes lui restent bien évidemment ouvertes.

    En attendant, le contour des nouveaux Conseils de Quartier se dessine progressivement. Leur mission sera très vraisemblablement revue à la baisse. Nous en voulons pour preuve le contenu du Budget Primitif 2014 adopté par le conseil municipal le 29 avril dernier ; les crédits de quartier subissent une baisse de 60%. Par ailleurs, et c’est une information exclusive de La Gazette, la ville réfléchit à une diminution du nombre de quartiers qui seraient, soit regroupés, soit redécoupés. Nous aurons l’occasion d’y revenir.

    Georges Duroy 

     


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