•  Publié dans "Loisirs culture" et mis en ligne le jeudi 15 mai 2014 à 18h08

    La nouvelle est tombée brutalement ce mardi 6 mai et a fait l'effet d'une bombe. La décision de marche arrière de la ville de Niort, prise unilatéralement par le nouveau conseil municipal et sans concertation avec les associations du quartier, en a étonné plus d'un. Cette décision sonne le glas de la grande manifestation festive et populaire prévue le 22 juin prochain sur le site du Château de Chantemerle. Comment en est-on arrivé là ? Retour en arrière.

    Souvenez-vous. En 2011 le Comité d'Animation Pexinois et le Centre Socio-Culturel de Ste-Pezenne décident, pour la première fois, de mettre en commun tous leurs moyens pour organiser une grande fête populaire et gratuite dans le cadre enchanteur du Chateau de Chantemerle. Le dossier est présenté devant notre Conseil de Quartier qui, au regard de l'intérêt du projet, décide de puiser sur les crédits qui lui sont affectés, et dont il a la libre disposition, afin de permettre la gratuité de l'entrée sur le site et de favoriser, par voie de conséquence, la participation d'un large public. Le conseil municipal, séduit par l'idée, décide de contribuer au succès de la manifestation en mettant à la disposition des organisateurs, la logistique et les moyens techniques de la ville.

    La première édition des Pexifolies se tient le dimanche 24 juin 2012. Plus de 1000 entrées sont décomptées et 250 personnes participent au déjeuner champêtre. Consacrées aux années 30, ces premières Pexifolies se révèlent être un véritable succès populaire.

    Forts de ce succès, les deux co-organisteurs décident de renouveler l'expérience deux ans plus tard. C'est le thème des années 60 qui est retenu, la date du dimanche 22 juin 2014 est pressentie. Avant de s'engager plus avant, les co-organisateurs demandent au Conseil de Quartier sa participation financière. Lors de sa réunion du 5 juin 2013, notre Conseil de Quartier, au sein duquel siègent une élue et l'adjoint au maire en charge de la vie participative, accorde à l'unanimité la subvention demandée. Cette subvention provient de la ligne budgétaire dont le Conseil de Quartier a la libre disposition. Les sommes accordées doivent être débloquées par la ville au fur et à mesure des besoins exprimés. Les deux adjoints au maire présents ce jour-là assurent les co-organisateurs du soutien logistique et technique de la ville.

    C'est parti ! Le CSC et le CAP se mettent au travail, le restaurant d'insertion "Le Square" doit assurer le déjeuner champêtre (payant), les danses sont choisies, les répétitions commencent, les couturières réalisent les costumes, le défilé des voitures anciennes s'organise, en un mot, la fête prend forme. Mais le 6 mai, c'est à dire à un mois et demi de la fête, tout s'arrête.

    Janine Gachignard présidente du CAP a accordé à la Gazette un long entretien que nous reproduisons ci-après: "Le 6 mai, nous (NDLR : Le CAP et le CSC) avons été reçus, à sa demande, par Anne-Lydie Holtz adjointe au maire en charge de la vie participative. Elle nous a informés que la ville avait décidé de ne pas honorer la subvention précédemment accordée. La ville considère qu'il ne relève pas des prérogatives des Conseils de Quartier d'accorder des subventions dans le domaine de l'animation. Aucun dialogue n'a été possible. Nous n'avons pas senti une quelconque envie de concertation. Nous sommes extrêmement déçus. Que la nouvelle équipe municipale ait, pour l'avenir, une autre vision des Conseils de Quartier, nous l'admettons, c'est le jeu de la démocratie et la conséquence logique du changement de majorité municipale, mais nous n'acceptons pas d'être les victimes de ce revirement aussi brutal qu'inattendu qui, à quelques jours de la fête, nous met gravement en difficulté. J'ajoute qu'à aucun moment notre interlocutrice n'a fait état de considérations financières ou économiques pour justifier la position de la ville. Il s'agit bel et bien d'une décision purement politique. Il est déjà loin le temps où Jérome Baloge, alors candidat, déclarait dans son message du 11 mars aux acteurs de la vie associative : -Nous encouragerons la vie associative en garantissant les moyens financiers, techniques et humains préalablement définis-."  

    Jean-Claude Sylvestre, Président du Centre Socio-Culturel (dont plus de la moitié des ressources provient, faut-il le rappeler, de dotations municipales) est, quant à lui, plus mesuré dans ses propos : "Je suis surpris, désagréablement surpris" se borne-t-il à déclarer à La Gazette au sujet de la volte-face de la ville.

    Désirant également entendre la voix de la ville, nous avons cherché à joindre Anne-Lydie Holtz. Cette dernière nous a fait part de son accord pour évoquer le sujet avec La Gazette. Les vraisemblables contraintes de son calendrier n’ont pas permis la tenue de l’entretien avant la publication de l’article. Nos colonnes lui restent bien évidemment ouvertes.

    En attendant, le contour des nouveaux Conseils de Quartier se dessine progressivement. Leur mission sera très vraisemblablement revue à la baisse. Nous en voulons pour preuve le contenu du Budget Primitif 2014 adopté par le conseil municipal le 29 avril dernier ; les crédits de quartier subissent une baisse de 60%. Par ailleurs, et c’est une information exclusive de La Gazette, la ville réfléchit à une diminution du nombre de quartiers qui seraient, soit regroupés, soit redécoupés. Nous aurons l’occasion d’y revenir.

    Georges Duroy 

     


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  • Publié dans "Loisirs culture" et mis en ligne le jeudi 10 avril 2014 à 18h07

    Le "Centre de Réeducation et de Réadaptation Fonctionnelles Le Grand Feu" (74 rue de la Verrerie) et le "Lions Club Venise Verte" s'associent au profit de l'association niortaise "Les Enfants Papillons" qui mène des actions, dans le sud de l'Inde et au Maroc, au profit d'enfants en situation de handicap. 

    A ce titre le "Grand Feu" ouvre ses portes pour accueillir diverses manifestations, ouvertes au public, sur le thème de l'Inde et qui se dérouleront dans ses locaux du lundi 14 avril au vendredi 18 avril.

    Le programme est le suivant :

    • lundi 14 à 17h30 : ouverture de la semaine indienne avec le vernissage de l'exposition de photographies que Kaïsse Chopra (dentiste au Creusot) a apportées d'Inde à l'occasion de ses différents voyages. Cette exposition se tiendra jusqu'au vendredi 18.
       
    • mardi 15 à 20h00 : projection du film bollyvoodien "La famille Anglaise". La projection sera précédée d'une présentation par Sashikant Boshlé des différents aspects du cinéma indien (entrée 5€).
       
    • mercredi 16 à 20h00 : Conférence par Kaïsse Chopra sur son travail humanitaire en Inde, présentation de l'association "Les Enfants Papillons" par sa présidente Karine Pigeau, spectacle de danses indiennes par la troupe Kolam (entrée 7€).
       
    • jeudi 17 à 17h00 : Conférence par Azad Monamy sur le thème de "l'Inde dans le coeur d'un passionné" 

      Des billets de tombola, vendus sur place au prix de 3€ l'unité,  permettront de gagner divers lots en relation avec le thème de la manifestation.

      Contact : Le Grand Feu tel 05 49 32 39 39

      Georges Duroy


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  • Publié dans "Loisirs culture" et mis en ligne le jeudi 27 mars 2014 à 18h07

    Les Baladins de Ste-Pezenne viennent de clore la serie des sept représentations théâtrales qu'ils ont données dans la salle des fêtes. Ils ont choisi cette année de nous distraire, de nous faire rire et aussi de nous faire réfléchir (un peu) avec "Grand-mère est amoureuse", une comédie d'Yvon Taburet, auteur breton prolifique, dont les thèmes de prédilection gravitent autour de la cohabitation et de l'éloge de la différence.

    Les Baladins ont marié Grand-Mère

    L'argument est à la fois simple et original ; Nicole apprend le même jour la relation amoureuse de sa fille et celle de sa mère. Si la première idylle est acceptée, la seconde l'est moins, beaucoup moins. A partir de là s'enchaînent quiproquos divers, jeux de mots savoureux et situations cocasses, le tout servi par 10 comédiens qui donnent le meilleur d'eux mêmes.

    Les Baladins ont marié Grand-MèreLe metteur en scène, Chantal Toulis, dont nous remarquons chaque année la touche personnelle, a fait preuve d'imagination créative en agrémentant le texte original de bribes de chansons connues et interprétées en "play-back", un peu à la manière d'Alain Resnais dans "On connait la chanson". Les chansons, judicieusement choisies, "collent" parfaitement à la trame de l'histoire et apportent un plus au déroulé du spectacle.

    Comme d'habitude les décors sont soignés et les costumes, nombreux, sont impeccables. Nous notons l'arrivée de jeunes comédiens qui font jeu égal avec les anciens. Le public, qui cette année encore est venu nombreux, rit et applaudit. Selon un rituel maintenant bien établi, la représentation s'achève avec un verre de l'amitié qui permet d'échanger avec les comédiens et techniciens dans un cadre convivial.

    Nous laisserons le mot de la fin au metteur en scène, Chantal Toulis, qui confie à La Gazette : "Après 17 années aux Baladins, j'ai toujours le même sentiment d'émotion et de bonheur quand à la fin des représentations je vois la belle "brochette" de comédiens amateurs saluer le public et partager avec celui-ci notre bonheur".

    Les Baladins ont marié Grand-Mère

    Bravo les Baladins, profitez bien de votre succès, et à l'an prochain pour un nouveau spectacle.

    Georges Duroy

    Crédit photos : les Baladins, cliquer dessus pour agrandir


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  • Publié dans "Loisirs Culture" et mis en ligne le jeudi 20 février 2014 à 18h50

    En 1997, Chantal Toulis, figure bien connue de notre quartier, décide de quitter l'autre troupe de théâtre de Ste-Pezenne qu'elle présidait alors (et qu'elle avait largement contribuer à créer quelques années auparavant) pour fonder Les Baladins de Ste-Pezenne avec une idée force : que tous ceux qui ont envie de monter sur scène puissent le faire. Autrement dit, la notion d'association devait prévaloir, dans cette nouvelle structure, à la notion de troupe de théâtre

    Les Baladins de Ste-Pezenne bientôt sur scèneL'analyse était bonne et le choix judicieux puisque 30 pièces plus tard, les Baladins de Ste-Pezenne sont toujours là et, année après année, leur succès ne se dément pas. Nous en voulons pour preuve la 7ème représentation que les Baladins ont ajoutée l'an passé aux 6 représentations habituelles.

    Aujourd'hui les Baladins font partie intégrante du paysage pexinois et le spectacle qu'ils présentent tous les ans en mars, et qui rassemble plus de 1000 spectateurs, constitue un moment fort de la vie de notre quartier.

     

    Les Baladins de Ste-Pezenne bientôt sur scèneCe que nous aimons chez les Baladins c'est d'abord le choix des pièces. Les Baladins font preuve d'un talent rare pour "dénicher" des comédies peu connues (dont le nom des auteurs ne figurera jamais sur le fronton des grands théâtres parisiens) mais qui cependant se révèlent être bien construites, originales et enlevées.

    Nous aimons également les décors soignés, les costumes impeccables et les textes parfaitement maîtrisés. On imagine la somme de travail que cela représente.

    Et puis nous aimons retrouver, dans la mise en scène, la "patte" de Chantal Toulis qui, à chaque fois que l'occasion lui en est offerte, éprouve un malin plaisir à soupoudrer le spectacle de musiques, danses et chansons.

    Enfin nous apprécions le verre de l'amitié qui, en fin de spectacle, permet au public et aux comédiens de deviser autour d'un verre de cidre. 

    Cette année les Baladins nous proposent "Grand-mère est amoureuse", une comédie d'Yvon Taburet dont le titre est suffisamment évocateur pour imaginer de quoi il retourne. Pas moins de 10 comédiens seront présents sur scène.

     

    Les Baladins de Ste-Pezenne bientôt sur scène

    Alors, un conseil de la Gazette : Notez bien les jours et heures des représentations et dépêchez-vous de réserver.

    Georges Duroy

    Crédit Photos : Les Baladins de Ste-Pezenne. Cliquer dessus pour agrandir


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  • Publié dans "Loisirs-culture" et mis en ligne le jeudi 13 février 2014 à 17h58

    Les Tréteaux viennent de clore, en ce début de mois, la série de 7 représentations de leur nouveau spectacle. La Gazette était présente à cet évènement majeur dans notre quartier. Impressions.

    Cette année les Tréteaux se sont essayés à Feydeau. La tâche n'était pas aisée car Feydeau, on le sait, devient très vite ennuyeux quand il n'est pas joué avec entrain et dynamisme. Et puis il y a 20 ans, les Tréteaux nous avaient déjà gratifiés, pour leur deuxième spectacle, d'un étrange vaudeville, le "Contrôleur des Wagons-Lits", espèce de sous-feydeau qui, avouons le, ne nous avait pas convaincus. Il faut dire, à la décharge des Tréteaux, qu'ils débutaient et qu'il n'avaient pas choisi la meilleure pièce du répertoire ! Nous attendions donc Les Tréteaux au virage, surtout après la magnifique prestation de l'an dernier, où pour la première fois, Les Tréteaux utilisaient un dispositif scénique innovant au service d'une pièce remarquablement écrite.

    Il faut d'abord saluer la qualité de l'accueil. Les places, éditées à votre nom, sont numérotées et affectées dans l'ordre d'arrivée des réservations. Vous êtes accueillis à l'entrée de la salle et conduits à votre place. Cette année, et pour la première fois, Les Tréteaux ont mis la salle en lumières. L'éclairage froid des sempiternels néons a laissé la place aux éclairages chauds de projecteurs inondant la salle de lumières rouges. Cette ambiance colorée est censée rappeler, nous a-t-il semblé, les velours rouges qui garnissent les murs des théâtres parisiens. Sur la scène, un bar, des affiches, des consommateurs qui là encore font penser au foyer-bar des théâtres. Premier bon point.

    Puis c'est la levée de rideau, ou plus exactement le mouvement du plateau tournant, qui laisse apparaître l'intérieur d'un appartement bourgeois sur le refrain de la chanson gouailleuse de Mistinguett, "il m'a vue nue", parfaitement adaptée pour introduire la première pièce de la soirée, le classique "Mais n'te promène donc pas toute nue". La pari était risqué de jouer une pièce très connue, mais grâce à l'abattage de la comédienne principale qui, tel un ouragan, emporte tout sur son passage, le pari est gagné. Le public ne s'y trompe pas. Il accompagne, rit et applaudit. Deuxième bon point.

     

    Bravo Les Tréteaux

    Après l'entracte, deuxième pièce ; "Feu la mère de Madame". Un classique du genre. En pleine nuit, à la lueur d'une bougie, Lucien rentre à pas d'heure chez lui après une soirée bien arrosée et réveille sa femme. Au moment de se coucher on lui annonce le décès de la mère d'Yvonne, son épouse. Le ressort est simple mais les Tréteaux en ont tiré le meilleur parti grâce à des décors soignés, à une interprétation exemplaire et à une mise en scène alerte et inventive mettant en exergue le moindre élément comique. La domestique s'exprime dans notre patois, le texte a manifestement été modifié pour l'occasion mais ce clin d'oeil au public pexinois est unanimement  apprécié. Lors du salut final, le public, ravi, applaudit à tout rompre. Troisième bon point.

     

    Bravo Les Tréteaux

    Vous l'avez compris, La Gazette a beaucoup apprécié ce spectacle. Interrogé par nos soins, Jean-Paul Gachignard, le metteur en scène, nous confie : "Après notre succès de l'an passé (NDLR : Spectacle "La Vérité"), nous avions quelques craintes. Comment surprendre de nouveau ? Comment plaire de nouveau ? Les retours que nous avons eus sont positifs. Le seul reproche qui a été formulé a trait à la durée du spectacle qui a globalement été trouvée un peu trop courte. Le critère de satisfaction véritablement objectif est celui du nombre de personnes accueillies. Alors que nous tournons habituellement autour de 1800 spectateurs, ce nombre a été largement dépassé cette année. A celà deux raisons, notre succès de l'an passé et le bouche à oreille entre les deux week-ends de représentations".

    La Gazette attend maintenant avec impatience le prochain spectacle des Tréteaux.

    Georges Duroy.

    Photos aimablement communiquées par les Tréteaux. Cliquer dessus pour agrandir.


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