• Publié dans "Cadre de vie" et mis en ligne le jeudi 26 février 2015  à 16h01

    Ce samedi 31 janvier la ville de Niort a organisé une visite en bus à l'attention des nouveaux conseillers de quartier. Ce parcours dans les rues dans Ste-Pezenne avait pour objectif de faire le point sur les réalisations du conseil de quartier et de recenser les chantiers à poursuivre ou à mettre en place. La délégation composée de 11 conseillers de quartier, était conduite par Anne-Lydie Holtz, adjointe au maire en charge des quartiers et de la vie participative et des deux co-présidents de notre quartier ; Elmano Martins conseiller municipal représentant la ville et Jean-Pierre Gervais représentant les habitants.

    Parmi les différents points évoqués, la Gazette en a retenu quelques uns.

    1 - La sécurité rue de la Routière

    Nous l'avons indiqué à plusieurs reprises, c'est un des dossiers majeurs de notre quartier (avec la question de la circulation route de Coulonges). Rappelons que la rue de la Routière permet d'accéder au nouveau pôle commercial de la route de Coulonges. Cette étroite voie, qui passe a travers champs et dont la vitesse n'est pas limitée, est quotidiennement empruntée par des piétons, des cyclistes et des jeunes enfants en poussette. 

    Le tour en bus des conseillers de quartier

    Depuis l'origine le CAP demande avec insistance la création d'un cheminement piétonnier destiné à assurer la sécurité des usagers. Une bande de terrain de largeur de 7m, côté sud de la rue, figure au Plan Local d'Urbanisme. Le travaux ont été chiffrés. Ils sont de l'ordre de 150 000 €.

    La ville ne met pas un empressement extraordinaire à assurer la sécurité de ses administrés. Il est prévu, à terme, de créer un lotissement côté nord de la rue. La ville n'exclut pas d'attendre la création de ce lotissement pour construire une voie de desserte parallèle à la rue de Routière.

    Il faudra vraisemblablement attendre la survenance d'un accident grâve pour que la ville se décide enfin à agir. 

    2 - L'aménagement de la place Henri-Lambert.

    L'aménagement de la place de l'ancienne mairie, décidée et réalisée sous la mandature du précédent conseil de quartier, est incontestablement une réussite.

    Le tour en bus des conseillers de quartier

    Il ne reste plus qu'à matérialiser au sol les places de parking et à installer, au fond de la place, la gloriette prévue. Nous craignons cependant que les végétaux, fragiles et récemment plantés, fassent l'objet d'incivilités.

    3 - La circulation rue de Grange.

    La rue de Grange, à l'origine destinée à la desserte des riverains, est utilisée comme une voie de contournement permettant de relier l'avenue du Maréchal de Lattre et la route de Coulonges sans passer par le rond-point de la St-Hubert. Cette rue, de petit gabarit, est encombrée par une circulation dense et à double sens et par un stationnement souvent anarchique.

    Le tour en bus des conseillers de quartier

    La solution la plus appropriée consisterait à mettre cette voie en sens unique. Mais la ville, soucieuse de ne pas heurter les riverains, préfère envisager un encadrement plus strict du stationnement. Cette mesure, parce qu'insuffisante, sera inefficace. De plus, l'absence de trottoir sur une bonne partie de la voie crée un danger supplémentaire et permanent pour les piétons.

    4 - La rue de Serigny

    La rue de Sérigny, à vocation essentiellement rurale, est utilisée par les poids lourds et autres véhicules, comme une voie de délestage permettant de relier le haut de Ste-Pezenne (carrefour du crématorium) au haut de l'avenue de Nantes (Buffevent)

    Le tour en bus des conseillers de quartier

    L'installation de chicanes et le rehaussement de la chaussée à divers endroits ont freiné la vitesse des véhicules mais n'ont pas diminué le flux de circulation au grand dam des riverains. 

    En revanche la question de la dangerosité du carrefour entre la rue de Sérigny et l'avenue de Nantes (carrefour de Buffevent) est sur le point d'être réglée. Les travaux, qui doivent commencer le 16 mars prochain, vont consister en la mise en place d'une bande centrale sur l'avenue de Nantes destinée à favoriser un "tourne-à-gauche" sécurisé pour les automobilistes en provenance de la rue de Sérigny.

    5 - Les feux "intelligents" de la route de Coulonges.

    Ces feux ont été installés lors du réaménagement du carrefour devant le lycée horticole à la fin de l'année 2013. Même si elle favorise une plus grande fluidité en donnant la priorité à la circulation de la route de Coulonges, la mesure est notoirement insuffisante pour dégorger l'artère principale de notre quartier.

    Le tour en bus des conseillers de quartier

    6 - Le terminus de la ligne D des TAN.

    Le terminus de la ligne D des Transports de l'Agglomération Niortaise empiète très largement sur la chaussée de la rue de Télouze (à la sortie du rond-point de la CERP) et bloque la voie montante de circulation.

    Le tour en bus des conseillers de quartier

    La présence d'un bus ventouse sur la chaussée réduit la visibilité des automobilistes qui se dirigent vers l'avenue de Nantes et est source de danger. Le conseil de quartier a demandé que le terminus soit déplacé sur le trottoir, très large à cet endroit.

    7 - Les jardins partagés de l'avenue de Malherbe.

    L'idée était belle et séduisante (cf le précédent article de la Gazette en cliquant ici). Ce projet bien avancé et porté par les forces vives du quartier a été stoppé par les services techniques de la mairie pour de mauvaises raisons et à l'insu, semble-t-il, des élus. Nous y reviendrons dans le détail à l'occasion d'une prochaine édition.

    Le tour en bus des conseillers de quartier

    Il ne reste du projet, réduit à sa plus simple expression, que quelques arbres fruitiers récemment plantés. Le jardin partagé tant attendu devient le "Clos des 4 Saisons".

     8 - La station de bus sous le pont du boulevard de l'Atlantique

    La station, très fréquentée (elle dessert les lignes D, F, J, K et V des TAN), est installée sur la chaussée de l'avenue du Maréchal de Lattre. En conséquence, lors des opérations de montée et de descente des usagers, la circulation automobile dans le même sens est stoppée (la présence d'un terre-plein central ne permet pas aux automobilistes de dépasser le bus à l'arrêt).

    Le tour en bus des conseillers de quartier

    Afin de fluidifier la circulation de cette artère, particulièrement chargée aux heures de pointe, il conviendrait tout simplement de déplacer l'arrêt sur le large trottoir contigu. Cette demande a été présentée à plusieurs reprise à l'ancienne équipe municipale, mais sans succès. Espérons que la nouvelle équipe accordera une oreille plus attentive aux doléances exprimées.

    A l'issue du tour en bus, Jean-Pierre Gervais, co-président du conseil de quartier, a fait part de son sentiment à la Gazette : "Mon ressenti est positif. La matinée a été constructive. Les élus sont demeurés à l'écoute. Ils n'ont pas esquivé les problèmes et ont reconnu, pour l'essentiel, le bien-fondé de nos de demandes. Ils ont cependant attiré notre attention sur les nécessaires arbitrages  que devra faire la ville en raison des contraintes budgétaires qui pèsent sur elle. Les conseillers de quartier feront en sorte que certains projets anciens, qui maintenant deviennent urgents, puissent néanmoins aboutir".

    La Gazette suivra l'évolution de ces dossiers et en rendra compte à ses lecteurs.

    Georges Duroy

     


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  • Publié dans "Social" et mis en ligne le jeudi 19 janvier à 17h28

    Que se cachent derrière ces deux acronymes au consonances curieuses ? La réponse est aisée pour le CAC, il s'agit, on le sait, du Centre d'Action Culturelle, dénomination ancienne mais toujours usitée de la Scène Nationale du Moulin du Roc.

    Les enfants du CLAS au CACLe CLAS est moins connu. C'est le "Contrat Local d'Accompagnement Solaire". Il s'agit d'un dispositif qui vise à mettre en oeuvre des actions d'aide aux devoirs, d'apports méthodologiques, d'activités culturelles autour d'une pédagogie de détour visant à redonner confiance. Les familles trouvent ainsi un accueil, des conseils et un accompagnement dans les différentes étapes de la scolarité de leurs enfants.

    Dans notre quartier, le dispositif est mis en oeuvre depuis 1993 par le Centre Socio-Culturel avec la participation de bénévoles et le soutien de la Caisse d'Allocations Familiales. Depuis 2003, l’accompagnement scolaire a pris une nouvelle dimension. Les activités sont menées sous forme de projet trimestriel et définies en collaboration avec les bénévoles et en concertation avec les directeurs des écoles Prévert et Aragon.

    A partir du constat selon lequel les plus jeunes enfants étaient confrontés à des difficultés de lecture et d'apprentissage, le CSC a eu l'idée de créer un atelier "théâtre" destiné à mettre les enfants en confiance dans le domaine de la lecture et de l'expression orale. 

    C'est dans ce cadre que sept enfants, six parents et deux accompagnateurs du CSC ont assisté le 2 février au spectacle "Miravella" de la troupe de Catherine Dreyfus au Moulin du Roc. Il s’agissait pour les parents et enfants de découvrir une autre forme d’expression.

    Les enfants du CLAS au CAC

    Ce spectacle, destiné à un jeune public, fait la part belle à la danse et à l'expression corporelle. Porté par un trio de danseurs, "Miravella" s’attache à retranscrire un univers merveilleux tiré des fonds marins où l'humanité n'était pas encore présente. Les corps vibrent, ondulent et se déplacent avec grâce loin de toute danse codifiée. De grandes bulles sont au centre de ce ballet dans lesquelles les interprètes évoluent, avant d’en sortir et de s’en libérer, en laissant exploser les couleurs et la musique et en célébrant le premier jour, le premier soir, la première nuit.

    Les enfants du CLAS au CAC

    A la sortie du spectacle, les commentaires ont fusé : "C’était bien", "Je suis content d’être venu", "J’ai bien rigolé", "C'était difficile à comprendre quand même", "La prochaine fois, on pourra voir un spectacle ou ils parlent ? "

    A la prochaine fois donc !

    Georges Duroy

     


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  • Publié dans "Loisirs culture" et mis en ligne le jeudi 12 février 2015 à 16h26

    Marie-Anne L. nous écrit : "Pexinoise de fraiche date, je viens de découvrir la Gazette. Depuis mon arrivée j'entends parler de comité de quartier, de conseil de quartier et de comité d'animation. J'avoue que je m'y perds un peu. Ces termes recouvrent-ils la même réalité ou s'agit-il de structures différentes ? Pouvez-vous m'éclairer ?".

    L'actualité du CAP, qui vient de tenir son assemblée générale, nous offre l'occasion de répondre à l'interrogation de notre lectrice.

    Retour sur le CAP et son AGTout d'abord, Marie-Anne, le conseil de quartier est une structure para-municipale dans laquelle siègent conjointement un élu de la municipalité et des habitants du quartier (qui se sont préalablement auto-désignés). Le conseil de quartier, relais entre la mairie et la population du quartier, est un lieu d'information, de débat, de réflexion et de proposition sur les questions relevant de la politique de la ville déclinée à l'échelon du quartier.

    Retour sur le CAP et son AGLe comité de quartier est, au contraire, une association d'habitants qui a pour objet l'organisation d'activités diverses au bénéfice de ses membres ainsi que la représentation et la défense des intérêts collectifs des habitants du quartier. Le Comité d'Animation Pexinois est, à ce titre, un comité de quartier dont la zone d'influence englobe la totalité du territoire du quartier de Ste-Pezenne.

    Alors que les comités autrefois présents dans les autres quartiers de Niort ont disparu au fil des ans, le Comité d'Animation Pexinois, plus de 20 ans après sa création, est toujours bien présent et très actif. C'est ce qui ressort des travaux de l'assemblée générale de l'association qui s'est tenue à la Maison des Associations le samedi 7 février, devant plus de 80 personnes, en présence de Nathalie Lanzy, conseillère régionale et d'Elmano Martins, conseiller municipal et co-président de notre conseil de quartier

    Retour sur le CAP et son AG

    Après les traditionnels propos de bienvenue, Janine Gachignard, présidente de l'association, a ouvert l'assemblée générale. Tous les indicateurs sont au vert ; les finances de l'association sont saines (le résultat de l'exercice est même largement positif), les activités organisées rencontrent un succès certain et le nombre des adhérents augmente régulièrement année après année.

    Retour sur le CAP et son AGRappelons que le CAP a deux vocations : d'une part créer du lien social entre les habitants du quartier à travers diverses manifestations ou activités qu'il organise (randonnées pédestres, sorties à la journée, cabaret, week-ends à thèmes…) et, d'autre part, veiller à la qualité de l'environnement sur tout le territoire du quartier (aménagements urbains, circulation, sécurité, voirie, espaces verts…)

    C'est dans ce double cadre que la présidente s'est employée tout d'abord à présenter le bilan des activités de l'année écoulée et les projets pour la présente année. Elle s'est arrêtée ensuite sur les diverses actions du CAP en matière d’environnement, de sécurité des personnes et de qualité de la vie. Lors des échanges avec la salle, Elmano Martins est intervenu à plusieurs reprises sur des sujets divers et plus particulièrement sur la question de la sécurité des piétons rue de la Routière et rue de Grange, sur le contournement Nord, sur l'entretien des salles municipales et sur la chasse aux herbes folles. Nathalie Lanzi a pris la parole pour préciser le rôle et les prérogatives de la région dans les territoires.

    Retour sur le CAP et son AG

    A l'issue de la réunion, un vin d'honneur a été servi aux participants.

    Retour sur le CAP et son AG

    Puis tout le monde s'est retrouvé pour un repas festif qui s'est terminé par un karaoké.

    Bref, une soirée tout à la fois utile, riche et conviviale.

    Georges Duroy

    Photos CAP (cliquer dessus pour agrandir)

    Contact CAP /  courriel : comité.animation.pexinois@gmail.com  /  tel : 05 49 09 24 82 ou 05 49 09 26 34 

     


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  • Publié dans "Loisirs culture" et mis en ligne le jeudi 5 février 2015 à 17h26

    Dimanche 1er févier 2015. La salle des fêtes de Ste-Pezenne est pleine à craquer. Les Tréteaux s'apprêtent à jouer la 7ème et dernière représentation de leur 23ème spectacle. La Gazette y était.

    Les Tréteaux toujours très hauts

    Une salle pleine à craquer

    Les lumières déclinent et le silence se fait. Jean-Paul Gachignard, président de la troupe et metteur en scène du spectacle, apparaît sous les lumières des projecteurs. Après les propos de bienvenue et les remerciements habituels, le président s'adresse en ces termes à Elmano Martins, conseiller municipal et co-président du Conseil de Quartier, présent dans la salle "Les Tréteaux de Ste-Pezenne, mais aussi le Comité d'Animation Pexinois, mais aussi la troupe des Baladins de Ste-Pezenne, mais aussi l'ensemble vocal et instrumental Chante-Pezenne sont le témoignage de la vitalité de notre quartier". Bien vu, bien dit (des propos identiques ont été tenus le jeudi précédent devant Christelle Chassagne, adjointe au maire en charge de la culture, et Romain Dupeyrou, conseiller municipal).

    Les Tréteaux toujours très hautsLe noir se fait. Les 3 coups sont frappés. Que nous réservent les Tréteaux cette année ? Depuis longtemps les Tréteaux nous surprennent. Nous devenons exigeants. Sauront-ils nous séduire une nouvelle fois ? C'est parti pour deux heures de spectacle.

    Les Tréteaux ont choisi cette année une pièce de Ray Cooney, "Tout le plaisir est pour nous". Ray Cooney est un auteur anglais contemporain très prolifique. Il est souvent considéré comme le Feydeau britannique. Le sujet de la pièce est le suivant : dans un appartement bourgeois, trois couples illégitimes ont décidé de vivre leur première nuit de passion. Mais aucun d'entre eux n'a prévu la présence des autres. L'escapade câline vire rapidement au cauchemar.

    Les Tréteaux toujours très hautsC'est sous la musique d'une chanson entraînante aux sonorités des années 60 que les rideaux s'ouvrent. Sous les feux des puissants projecteurs s'offre au public un décor soigné aux murs tendus de tissu. Le rouge et le noir, couleurs de la passion amoureuse, constituent les tons dominants d'un décor construit sur plusieurs niveaux. Une avant-scène, ajoutée pour l'occasion, agrandit l'espace scénique. Une impression de qualité, de sobriété et de bon goût domine. Le mobilier de scène et les éléments de décoration ajoutent à cette impression.

    Les Tréteaux toujours très hautsC'est au tour des comédiens d'entrer en scène. Nous reconnaissons les "anciens", nous découvrons les "nouveaux". Les Tréteaux ont fait le pari de confier le rôle principal à un "nouveau". Bien leur en a pris. David, jeune comédien qui foule pour la première fois les planches des Tréteaux, mouille sa chemise et tient la dragée haute aux "anciens". Il en va de même pour Eglantine et Virginie, nouvelles recrues et parfaitement à l'unisson. La relève se prépare sous les meilleures auspices. Les huit comédiens, au mieux de leur forme, vont nous entraîner, deux heures durant, dans un tourbillon effréné mené tambour battant avec des portes qui claquent, des quiproquos improbables, des mensonges éhontés et un "happy-end" dans le pur respect des codes habituels de la comédie de boulevard.

    Nous avons retrouvé la "patte" des Tréteaux : un décor élégant, une mise en scène tirée au cordeau et des comédiens inspirés. Le public, qui n'a pas été avare de ses rires et de ses applaudissements, ne s'y est manifestement pas trompé.

    Les Tréteaux toujours très hauts

    A partir de la gauche : Jean-Paul Gachignard, Virginie Birotheau, Jean-Pierre Gervais,  Marine Huguet, David Paitraud, Roselyne Evrard, Bernard Gaborit et Eglantine Chédeville.

    Une nouvelle fois les Tréteaux nous ont convaincus. Nous laisserons au président de l'association le soin de conclure : "Nous sommes très satisfaits. Les échos qui nous reviennent sont très positifs. Manifestement notre spectacle a plu. Nous avons accueilli, cette année encore, plus de 1800 spectateurs ce qui est considérable à l'échelle de notre quartier. En termes de public, les Tréteaux sont la première troupe de théâtre amateur de notre département et une des toutes premières de la région. Le succès d'une saison théâtrale fait le public de la saison suivante, aussi c'est avec sérennité que nous allons préparer notre prochain spectacle"

    Georges Duroy

    Les photographies qui illustrent cet article nous ont été aimablement communiquées par les Tréteaux


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  • La Gazette vous propose de découvrir le calendrier des activités proposées en février par le Centre Socio-Culturel de Sainte-Pezenne.

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